- Broché : 393 pages
- Editeur : Librinova (20 mai 2019)
- Collection : LIB.LITTERATURE
- Existe en version numérique
- Langue : Français
Quelle histoire! A se frotter les yeux pour s’assurer que l’on a bien lu en quatrième de couverture qu’il s’agissait d’une autobiographie. Et que l’action, les faits, se situent bien en France et de nos jours comme se plait à nous le rappeler l’auteur, et victime.
Pourtant la lecture avait été laborieuse tout au long des premiers chapitres : je ne connais rien au milieu de la finance et des banques, les subtilités des conflits du Moyen-Orient m’échappent dans leurs détails, et comble de malchance, les jeux de cartes, bridge ou poker ne m’attirent pas. Autrement dit, peu d’affinités avec ce qui constitue l’essentiel du cadre de vie du narrateur!
Seulement voilà, une fois les présentations faites, débute cette évocation d’une décennie de folie, alors que Nabil Nasr se retrouve au coeur d’une machination diabolique, au prise avec des fonctionnaires de la république ripoux jusqu’à la moelle, et cible de charognards prêts à tout pour se constituer un pécule, dussent-ils envoyer en prison le lampiste de service.
La question n’est même pas la responsabilité ou la culpabilité, qui ne semble intéresser personne, même pas l’avocat de la défense! La présomption d’innocence est totalement hors de propos dans cette affaire. Cela fait frémir.
Je me dis quand même qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, et qu’il existe quand même dans ce pays des juristes qui font correctement leurs métiers, du moins je l’espère. Mais pour comparer avec les erreurs médicales, lorsqu’on l’on en a été une victime , il est humain de jeter l’opprobre sur l’ensemble du corps de métier.
Pour ce qui est de ce récit, l’auteur a réussi à me captiver, malgré les réserves déjà évoquées, et l’utilisation abusive des guillemets, qui sont autant d’interruption dans le rythme de la lecture. Par ailleurs lorsqu'on utilise un passage de wikipédia, il faut songer à supprimer les hyperlinks.
J’ose souhaiter que le fait d’écrire cette histoire et de la faire connaitre en la publiant, aura aider l’auteur à se reconstruire après ces terribles remises en question de ce qui était l’aboutissement de son chemin de vie, du Liban jusqu’à Paris.
Merci à l'auteur de m'avoir fait confiance en me proposant de lire son récit.
Par la suite, j'ai pu relever que les crédits n'étaient pas bordés. Ils n'avaient pas d'actifs en France, et leur caution personnelle, qu'ils ne donnaient pas, n'auraient d'ailleurs rien représenter sans une assise financière identifiée.
*
Cette façon de vivre les choses dans un pays étranger a toujours été une constante pour moi, et un motif d'anathème de la part des autres. Pour ceux- la, un voyage touristique se mesure en kilomètres parcourus, en nombre d'endroits visités prétendus incontournables, en pellicule consommée en photo, en babioles acquises, que l'on finit par jeter quand elles sont hideuses.
Nabil NASR est un auteur de nationalité franco-libanaise, né en 1948 à Beyrouth.
Arrivé en France en 1981. Directeur d’une banque qui a déposé son bilan en 1989 dans des conditions tumultueuses.
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