Peu d’indices au début de ce roman : on ne sait presque rien de la narratrice, de l’époque ou de l’endroit. Toute l’adresse de Véronique Ovaldé consiste à nous dévoiler au compte-goutte les détails sur cette jeune fille : son âge, sa personnalité, son entourage et son histoire, rêvée ou réelle. Un départ, les confidences de la voisine mythomane (ou pas), les constructions délirantes à partir d’un article de journal créent une histoire qui se construit pour mieux se détruire à la faveur d’un indice nouveau, tremplin pour une nouvelle théorie. Rose nous embarque dans son monde fantasmé et cacophonique
Le récit est court, assez facile à lire et le mieux est de ne pas trop s’arrêter aux différentes versions au risque de se perdre. La vérité sera révélée.
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