- Broché: 330 pages
- Editeur : PLON/KERO (4 octobre 2012)
- Langue : Français
- ISBN-10: 2259218806
- ISBN-13: 978-2259218801
Plus proche du conte allégorique que d'un roman au sens moderne du terme, le récit de Laurent Gounelle nous entraîne au cœur de la forêt amazonienne, celle dont on ne revient pas. C'est là que vit une tribu indienne en totale harmonie avec la nature loin des leurres clinquants qui pourrissent notre vie de civilisés. Jusqu'au jour où Sandro, un veuf éploré, débarque chez eux avec une troupe de mercenaires pour les faire expier du meurtre de son épouse. Prêts à en découdre, les gros beaufs voient leurs plans de vengeance échouer comme autant de coups d'épée dans l'eau. C'est alors que Sandro élabore un plan machiavélique pour assouvir ses pulsions de représailles : corrompre leur société en y propageant tous les maux qui font des sociétés dites évoluées un cauchemar pour les individus : consommation, convoitise, compétition et leur conséquence, la violence. Même l'apprentie chamane s'y fourvoie. Il faudra une conjonction de prises de conscience pour démêler le mortifère écheveau tissé par la triste bande.
Le propos prend une tournure très manichéenne, exploitant clairement le mythe du bon sauvage, contaminé au sens propre comme au figuré par les virus de la civilisation, comme au temps des invasions coloniales. L'auteur entend démontrer comment l'on peut créer un sentiment de frustration en inoculant le sentiment d'un besoin créé de toute pièce. Les changements induits sont si brutaux que les origines du mal sont simples à identifier et donc réversibles. Mais qu'en est-il de notre monde coupé depuis si longtemps de ses racines?
Impression globale de déjà vu, déjà lu, de spiritualité pour les nuls et d’exploitation d’un filon tendance
Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent... par web-tv-culture
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