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La bibliothèque des coeurs cabossés

Katarina Bivald








  • Broché: 496 pages
  • Editeur : Denoël (15 janvier 2015)
  • Collection : Hors collection - Littérature
  • Langue : Français
  • Traduction (Anglais) : Carine Bruy
  • ISBN-10: 2207117758
  • ISBN-13: 978-2207117750
  • Existe en version numérique




C’est presque malhonnête de tendre un tel piège à des lecteurs compulsifs, et c’est une pratique répandue, comme en témoigne la liste « Des livres-bibliothèque » proposée par Paroles :  je veux parler des romans qui parlent de livres. Et ici c’est de best-sellers qu’ill s’agit, donc de livres lus par le plus grand nombre. 



Est-ce que cela suffit pour faire un bon roman? Il faut tout de même un peu plus,  une histoire qui se tienne, des personnages sympas, une construction habile. 
Je ne boude pas mon plaisir :c’est tout à fait réjouissant d’assister  au miracle des non-lecteurs qui découvrent la magie des mots, même si c’est pour  se précipiter sur le deuxième tome du journal de Bridget Jones après avoir dévoré le premier. J’ai aimé aussi ce rapport particulier de Sara avec les livres et le classement qui en découle dans sa précaire librairie, selon des critères peu classiques. J’ai aimé le rôle des livres dans la création des amitiés ou des amours.

Très agréable aussi l’ambiance Amérique profonde, le bled paumé, subissant les effets dramatiques du marasme économique, avec ses effets curieusement positifs de solidarité, de construction commune d’un projet, juste pour survivre.

L’histoire d’amour est un peu plus banale mais elle a le mérite de créer un noyau central à l’intrigue.
Enfin des petits soucis de traduction sans doute, m'ont rendu quelques paragraphes incompréhensibles....


Avec le sentiment de m’être faite piégée par l’auteur, qui légitime mon addiction pour la lecture, je ne saurais cependant que conseiller ce livre. 






Les critiques et ceux qui établissent les programmes portent une lourde responsabilité lorsqu'ils conduisent des gamins à considérer une histoire de révolte, d'aventure et d'impertinence comme un devoir pénible.


Parfois, je ne désire qu'un chalet dans la forêt, en compagnie de livres, déchargée de toutes ses obligations étranges que nous autres êtres humains nous imposons les uns aux autres et à nous même.


Elle avait toujours pensé que l'air automnal et les livres allaient bien ensemble, que les uns comme les autres se mariaient bien avec des plaids, des fauteuils confortables et de grandes tasses de thé ou de café.

Tu sens? L'odeur des livres neufs. Des aventures pas encore lues. Des amis dont on n'a pas encore fait la connaissance, des heures d'escapade hors de la réalité qui attendent.

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