- Broché: 257 pages
- Editeur : Goater Editions (20 avril 2015)
- Collection : Goater noir
- Langue : Français
- ISBN-10: 2918647446
- ISBN-13: 978-2918647447
Comme si l’on n’avait pas assez à faire avec la crise, les voisins qui passent la tondeuse à l’heure de la sieste et les collègues qui vous pourrissent les 35 heures, une nouvelle maladie, bien pire que la grippette des cygnes, vient en rajouter à notre quotidien de misérable vermisseau. Et là on sombre dans la bit-lit médicale pré apocalyptique : une bestiole bien boostée par des généticiens cupides, qui envisagent de faire fortune avec le vaccin qu’ils imaginent fabriquer pour combattre ce dérivé du virus de la rage, hypercontagieux et à incubation ultra-rapide transforme les victimes en monstres qui n’ont plus qu’une obsession : mordre, et ainsi propager la maladie. Tout humain qui passe dans leur champ de vision est immédiatement déchiqueté et donc contaminé (il semble tout de même que ce Rhabdoviridae mutant altère le goût de la bidoche, car ils ne se mordent pas entre eux, dommage ça nous débarrasserait).
Pour le capitaine Pakula, la mission sort un peu des affaires
habituelles, et l’équipe est rapidement mise à mal. C’est aussi la guerre pour le Pr Della Rocca, dit l’Infâme , chef de service des Maladies Infectieuses, lâché par une bonne partie de son équipe, soutenue par le syndicaliste de service. On les comprend en même temps ils ont vu de leurs propres yeux des patients passer de vie à trépas en quelques heures dans des souffrances atroces et avec une seule dernière volonté : mordre.
habituelles, et l’équipe est rapidement mise à mal. C’est aussi la guerre pour le Pr Della Rocca, dit l’Infâme , chef de service des Maladies Infectieuses, lâché par une bonne partie de son équipe, soutenue par le syndicaliste de service. On les comprend en même temps ils ont vu de leurs propres yeux des patients passer de vie à trépas en quelques heures dans des souffrances atroces et avec une seule dernière volonté : mordre.
A quelques détails près, les enragés présentent des analogies avec les zombies-vampires de Richard Matheson, surtout ceux de la dernière version filmée de Je suis une légende (détestable, les effets spéciaux y étant largement privilégiés par rapport à la réflexion morale et sociologique).
Mais ici pas de velléité d’organisation, (en même temps entre la contamination et la mort, ils n’ont pas un quinquennat pour élaborer un programme). A moins que, comme il ne me semble pas raisonnable de laisser le lecteur et l’humanité indemne cohabiter avec ces monstres, la suite nous démontre le contraire. J’en frémis d’avance
Comme d’habitude, j’ai adoré les dialogues. Et la parole donné à ce petit garçon est un vrai bonheur, un peu de fraicheur dans ce monde de brutes (et pour cause).
Mais qu’est devenue la pédiatre récurrente? Elle était quand même plus sexy que l’Infâme…
C’est encore réussi, mais c’est un peu court, et surtout pas fini… Alllez hop, au travail, on en redemande!
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