- Broché: 320 pages
- Editeur : MILADY (23 septembre 2016)
- Collection : MILADY LITTE
- Langue : Français
- Traduction (Anglais) : Cédric Degottex
- ISBN-10: 2811217991
- ISBN-13: 978-2811217990
Arthur Pepper. La phonétique de son patronyme est le reflet de sa vie lorsque nous faisons sa connaissance. Veuf depuis un an, il s’est figé dans un train-train désespérant, englué dans ses rituels, ses petites habitudes, qui l’isolent et lui font consacrer toute son énergie à leur entretien.
Lorsqu’il commence à comprendre que faire le tri dans tout ce qui représente le passé n’est pas une offense à la mémoire de son épouse adorée, il découvre au fond d’une botte, un bracelet à breloques, qu’il ne se souvent pas d’avoir vu au poignet de sa propriétaire . C’est le commencement de la fin, l’adieu à cette existence sclérosée : Arthur Pepper va se consacrer à son corps défendant dans une quête, voire une enquête , destinées à mettre en lumière tout un pan méconnu de la vie de celle qu’il croyait si bien connaître.
Fini la routine, notre senior part à l’aventure, et se fait secouer les puces :
« Bon vous n’êtes plus tout jeune, c’est sûr, mais vous n’êtes pas non plus grabataires. Il vous reste peut-être vingt ans à vivre : vous voulez vraiment les passer à planter des jacinthes et à boire du thé? »
il est certain qu’avec ce que lui a réservé l’auteur, fini les jacinthes et le thé. Mais bonjour les rencontres et les liens nouveaux.
C’est donc une sorte de roman initiatique tardif, puisqu’en cherchant dans le passé de sa femme « c’est surtout lui-même qu’il avait appris à connaître ».
Deux problèmes avec ce roman :
- le manque de finesse des ficelles qui relient les éléments les uns aux autres. Plutôt que des ficelles ce sont plutôt des couleuvres que le lecteur doit avaler. La plus épaisse étant sans doute le numéro de téléphone qui date de plus de trente ans , inscrit sur une breloque, et toujours actif …. Cela rend l’intrigue improbable, mais bon.
- Le deuxième écueil me semble lié à la traduction : on trouve quand même des constructions de phrases un peu curieuses : « Je n’aime pas n’en faire que pour moi »….Ce n’est pas fondamentalement rédhibitoire, mais cela crée des ruptures dans la fluidité d’un récit auquel on a déjà du mal à adhérer.
Impression en demi-teinte donc, pour ce roman pas indispensable, mais qui peut distraire pendant quelques heures sans bouleverser la vie du lecteur
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