- Broché: 224 pages
- Editeur : Grasset (10 mai 2017)
- Collection : Littérature Française
- Existe en version numérique
- Langue : Français
- ISBN-10: 2246813883
- ISBN-13: 978-2246813880
Sortie très médiatisée pour ce roman capillaire. La présentation qui en a été faite est attractive : trois femmes, trois tranches de vie, trois destins aussi éloignés que possible, et pourtant… Ce qu’elle partageront se pressent dès les premiers chapitres (pas besoin d’être Holmes pour deviner ce qui peut unir une indienne intouchable , une perruquière italienne et une jeune femme canadienne atteinte d’une maladie grave…).
Ça devrait être émouvant, j’aurais dû compatir (moi qui pleure quand le chasseur tue la maman de Bambi) et me sentir concernée par ce qui arrive à ces trois femmes, et par leur lutte contre l’adversité : j ‘ai essayé, et pas réussi.
Est-ce le style d’écriture, assez factuelle, journalistique qui ne parvient pas à faire passer l’émotion? Est-ce que les histoires sont trop convenues, trop caricaturales? Elles ont pourtant hautement crédibles. Est-ce le fait qu’elles soient morcelées pour alterner les récits, avec la volonté de créer une attente en fin ce chapitre?
Est-ce trop court et trop superficiel sur le plan de l’analyse des personnages? J’ai eu l’impression de parcourir la trame d’une oeuvre qui aurait pu être plus conséquente.
Rendez-vous raté pour moi, même si la lecture n’a pas été vraiment désagréable , mais j’en attendais beaucoup plus, trop sans doute.
On pourrait construire des récits identiques avec bien des objets de consommation courante que nous utilisons chaque jour : de leur origine à leur destination finale , combien de drames , de travail, de fatigue, mais aussi de joie et de partage, que nous ignorons , nous autres au bout de la chaine. Si ces objets pouvaient raconter leur histoire…..
Sarah le sait maintenant: elle est stigmatisée. Dans cette société qui prône la jeunesse et la vitalité, elle comprend que les malades et les faibles n'ont pas leur place. Elle qui appartenait au monde des puissants est en train de basculer, de changer de camp
*
La tradition va les perdre. Les comptes sont sans appel : l’atelier fermera, dans un mois tout au plus. Il faut repenser la chaîne de production, s’ouvrir à l’international. Accepter que le monde change, et changer avec lui. Les entreprises familiales qui refusent d'évoluer ferment les unes après les autres dans le pays.
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