- Broché: 408 pages
- Editeur : Robert Laffont (12 avril 2018)
- Collection : La bête noire
- Langue : Français
- Traduction (Anglais) : Dominique Haas
Le titre n’est pas usurpé, la couleur est annoncée : on est dans le Yorkshire, loin de toute grande ville qui pourrait garantir un tant soit peu d’anonymat et de discrétion aux personnages évoqués. A Bruncliffe., tout se sait dans la minute, sans réseau connecté et autre artifice utilisant les technologie moderne. Les rideaux se soulèvent, les pintes ouvrent les vannes de la confidence, on oublie donc la moindre velléité de passer inaperçu. Alors quand on a quitté les lieux il y a belle lurette , et que l’on n’est pas revenu pour l’enterrement de son meilleur ami, il y a fort à, parier que le retour sera peu chaleureux. Samson , le flic gradé de Londres, qui revient on ne sait pourquoi et pour s’installer comme détective, voilà de quoi alimenter les conversations, et attiser les vieilles rancunes.
Comme si la fonction créait le besoin, un jeune homme est mort dans des circonstances évoquant un suicide. Mais voilà, les parents de la victime n’y croient pas , et Delilah qui vient de créer une agence de rencontres, constate avec effroi qu’un autre homme décédé récemment, d’une accident, faisait aussi partie de ses clients.
Il faudra donc que ces deux-là, Samson et Delilah, fassent fi de leurs passés pour faire le clair sur ces morts troubles.
On aime l’ambiance Clochemerle version Albion, la complexité des personnages, l’intrigue bien menée et le suspens maintenu jusqu’à la fin.
On aime aussi l’idée de retrouver le couple pour de nouvelles aventures. D’autant qu’on ne sait pas tout sur le passé londonien de Samson.
Un randonneur avait été trouvé mort au fond de Gordale Scar. Son corps n'avait été découvert que lorsque la famille avait alerté les services d'urgence de sa disparition. Sachant combien le terrain était traître, et que l'on déplorait tous les ans d'innombrables accidents dans le coin, ce n'était pas la nouvelle en soi qui avait choqué Delilah, mais le nom du randonneur : Martin Foster. Le même qui s'était inscrit à son agence un mois plus tôt...
*
Ils regardèrent, avec la curiosité typique des gens des petites villes quand ils assistent à un événement qui sort de l'ordinaire, le chauffeur traîner une échelle de l'autre côté de la rue, l'appuyer contre la façade vitrée du bâtiment et retourner à son van.
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