Constance Rivière
- Éditeur : Stock (25 août 2021)
- Langue : Français
- Broché : 234 pages
- #Lamaisondessolitudes #NetGalleyFrance
Il n’a pas fallu de nombreuses pages pour que je sois totalement captivée de ce roman.
Pourtant les premières lignes m’ont un peu effrayée, une histoire de grand-mère, hospitalisée pour insuffisance respiratoire d’origine virale et interdite de visites : trop souvent entendu et lu au cours de l’année précédente. Mais rapidement, l’acharnement de cette femme qui fait le siège de l’hôpital pour tenter d’accéder à son aïeule, fait pressentir quelque chose de peu banal dans leur relation. Et cette histoire, qu’elle connaît bien sûr, la narratrice nous la distille au compte-goutte, alternant présent douloureux et passé à énigme.
C’est ainsi que trois générations de femmes se sont succédées, unies par un secret enfoui au fond d’un grenier, d’accès interdit comme la pièce fermée de Barbe-Bleue.
Si le thème n’est pas nouveau, et très exploité en littérature, le rythme du récit entraine une addiction incroyable et il est très difficile de le lâcher . La substitution des rôles induite par les mères blessées au plus profond d’elles-mêmes crée une dynamique particulière , qui explique aussi l’attachement de la narratrice.
Et puis il y a cette maison, le berceau de l’enfance, l’écrin de souvenirs heureux, mais aussi un mal-être, une inquiétude sous-jacente, que le silence des adultes ne parvient pas à effacer.
Le chagrin, la culpabilité, l’ombre omniprésente qui souligne l’absence, tout cela fait la trame d’une belle histoire d’amour entre deux femmes qu’une génération blessée sépare pour mieux les unir.
Merci à Netgalley et aux éditions Stock
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