- Broché : 271 pages
- Editeur : Thomas & Mercer (1 octobre 2019)
- Existe en version numérique
- Langue : Français
Un polar tonique, avec pour cadre New-York.
Qui a pu kidnapper Tom, ce garçon de 9 ans, en visite au musée des amérindiens? Tout s’est déroulé en quelques instants, sans que quiconque n’ait pu empêcher le ravisseur de quitter les lieux en menaçant le gamin de s’en prendre à sa mère s’il se rebellait.
Des parents aisés, mais la rançon ne semble pas être le motif, une famille sans histoire, le mystère plane autour de cet enlèvement.
La police réagit immédiatement en mettant en œuvre l’alerte par SMS, adressée à tous les possesseurs de téléphone mobile.
La course poursuite débute alors. Et il semble bien que les enquêteurs ne soient pas seuls sur l’affaire. Un sculpteur célèbre et un petit malfrat viennent mettre leur grain de sel, voire de sable dans les rouages. Qui sont-ils et pourquoi se joignent -ils à la traque?
Le lecteur n’a d’autre choix que de suivre tambour battant les différents chasseurs et chassés. On parcourt la ville de long en large (il est certain qu’il est préférable d’avoir déjà arpenté les rues de cette ville, un peu moins vite, pour imaginer ce que représente le périple.
Une bonne intrigue, qui révélera le noeud de l’histoire, difficile à décrypter seul. Pas de risque de s’ennuyer, dès que l’on aura bien identifier tous les personnages qui se présentent un peu tous en même temps au départ.
La peur. Brutale, immonde. D’abord, elle avait crié son nom, un brin d’impatience dans la voix. Puis elle avait gesticulé, essayant de l’apercevoir au milieu des plumes et des peaux de bête. Mais rien. L’agacement et l’inquiétude, elle connaissait. Cette fois, c’était pire. La morsure d’un crotale. Le venin se répandait inexorablement dans son corps. Il atteignait ses fonctions vitales, la paralysait. Le reptile avait visé juste, planté ses crochets dans la chair de sa victime et inoculé le poison mortel. Elle était la victime. Elle aurait voulu hurler de douleur et de terreur. Impossible encore. Le serpent à sonnette rampait à ses pieds, frôlait ses jambes.
*
Je résume. Les ravisseurs d’enfants sont classés en quatre catégories distinctes. Les pédophiles sont majoritaires. Les profiteurs, quant à eux, cherchent à exploiter leurs victimes en s’adonnant au trafic pornographique, en les prostituant, ou encore en réclamant une rançon. Les tueurs en série sont en quête perpétuelle de domination et de pouvoir. Enfin, les psychotiques sans enfant enlèvent ceux des autres, soit parce qu’ils ont été séparés du leur et veulent le remplacer, soit parce qu’ils sont incapables d’en avoir. Dans tous les cas, la plupart sont des hommes qui agissent dans leur propre groupe ethnique. Pour terminer, il existe deux types d’enlèvements : ceux qui sont commis par un membre ou un proche de la famille, les autres, réalisés par une personne étrangère. Il est encore trop tôt ici pour tirer des conclusions. Néanmoins, les proches enlèvent plutôt des enfants jeunes, âgés au maximum de sept ans. Les étrangers s’attaquent à des enfants scolarisés.
*
C’était par des soirs de beau temps comme celui-ci qu’il fallait se rendre au cent deuxième, sur la terrasse en plein air. Les couchers de soleil y étaient magnifiques et les lumières de New York étincelaient. Un superbe spectacle à montrer à son fils. Un moment de parfaite intimité. Une impasse aussi…
— Je suis venu ici avec ma fille. C’était il y a longtemps.
— Chouette. J’adore ton histoire ! Où veux-tu en venir ?
— Ils ne sont pas là.
— Ah ! tu sais que tu m’épates ? Explique-moi ça.
— Pour un père et son fils, c’est comme un pèlerinage de grimper au sommet à cette heure. Tu vois, c’est… un truc fort.
Férue de littérature, pas seulement policière, elle a signé en 1998 un premier thriller, Tueur d'innocence, aux Editions de l'Armançon.
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