Antony, 29 ans, passe à l’action pour accomplir ce qui constitue un rêve pour beaucoup d’entre nous, rompre avec le quotidien pour parcourir le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Son compagnon de voyage est un ours en peluche, un «doudou» auquel il n’a pas renoncé à l’âge adulte. Ce sont les réflexions suscitées au cours de ces trente jours de marche, entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Saint Jacques, qu’Antony nous confie.
Il émane de ce récit une grande sincérité. Antony Fagnot nous fait partager ses sentiments, sa douleur (il est dur le chemin), mais aussi la richesse des nombreuses rencontres riches, bien qu’éphémères, que le chemin permet.
L’écriture est simple, naïve, mettant en lumière la part d’enfance que l’auteur conserve en lui. Cela rend la lecture aisée, mais l’on peut être dérouté par le recours à la personnification récurrentes des objets («madame la boue», «notre ami le soleil») et l’utilisation de formules maladroites. On est d’autant plus surpris d’apprendre quel métier exerce Antony avant son départ.
J’ai réellement voyagé avec lui et partagé ses émotions, conformément au but avoué de ce livre. Le plus difficile pour moi a été la lecture de la toute dernière page du livre (je n’en dirais pas plus) que j’ai mouillée de mes larmes.
Je remercie les éditions Dubuisson et Bibliofolie pour ce partenariat riche en émotion
Un livre qui me tente et que j'ajoute à mon pense-bête...
RépondreSupprimerC'est riche en émotion du début à la fin...
RépondreSupprimerBonne lecture