Auteur de Virgin suicides et de Middlesex, Jeffrey Eugenides publie là son troisième roman. Il y est question d'études, de flirt, de famille, de voyages France, Inde) de condition féminine dans les années 80 et aussi, bien sûr de mariage. Madeleine, pleine d'incertitudes concernant son avenir qu'il soit professionnel ou amoureux. Ses sentiments oscillent entre Mitchell, brillant étudiant, un peu mystique, et Leonard, séducteur, mais surtout bipolaire. Les malentendus et quiproquos qui marquent les relations entre Madeleine et Mitchell comptent dans la création du couple Madeleine-Leonard, pour le meilleur et pour le pire.
Comme souvent dans les romans américains, un luxe de détails émaille les 500 pages de ce roman, pour aboutir à un portrait précis des personnages mais aussi de la société américaine de cette période. Cela peut plaire, ou non. Personnellement, j'apprécie beaucoup cette ambiance et ce type d'écriture (un coup de chapeau, au passage pour le traducteur).
Madeleine est étudiante en lettres et cela constitue un prétexte pour de nombreux développements concernant la littérature victorienne et pré victorienne, entre autre, très intéressants.
Par ailleurs la description qui est faite de la maladie psychiatrique dont souffre Leonard est particulièrement travaillée ( résultat d'une documentation pointue ou vécu personnel de l'auteur?) Le rendu est criant de vérité.
Très agréable lecture qui m'incite à poursuivre la découverte de l'auteur.
Il faut que je sorte ce livre de ma PAL pour cet été! =)
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