- Broché: 368 pages
- Editeur : L'OLIVIER (21 août 2014)
- Collection : OLIV. LIT.ET
- Langue : Français
- Traduction : Marc Amfreville
- ISBN-10: 2823602909
- ISBN-13: 978-2823602906
Certes le titre pouvait mettre en garde le lecteur potentiel et est cohérent avec le contenu. Mais quand même, on a envie de rajouter « So what! ».
James Salter nous conte l’histoire de Philip Bowman, qui après la seconde guerre mondiale devient un peu par hasard lecteur puis éditeur. Sa vie se déroule au rythme de ses rencontres féminines (soit dit en passant : ou il a un regard sélectif , ou il a une sacré veine de ne croiser que des beautés renversantes!) qui sont autant d’échecs. Cela semble d’ailleurs être la norme au sein de ce microcosme new-yorkais. Personnellement je suis restée très indifférente à cette galerie de portraits, dont le nombre et la banalité peut égarer le lecteur.
La presse spécialisée parle d’une vie passionnante : c’est tout de même largement exagéré, à mon humble avis. On attend en vain une prise de conscience, un arrêt sur image, une tentative d’analyse , enfin quelque chose qui permette au propos de sortir de la banalité.
Sur l’écriture, est-ce la traduction, mais de nombreuses phrases sont incompréhensibles. On n’est pas dans un polar et ce n’est donc pas dramatique pour suivre l’(absence d’)intrigue, mais c’est agaçant de s’arrêter pour relire dix fois une phrase qui reste sibylline.
Lorsqu’un auteur a acquis sa réputation sur de véritables chef-d’oeuvres, et a pu ainsi embarqué de nombreux lecteurs dans son univers, le fan peut retrouver dans un enième roman, ce qui a pu le charmer naguère. Lorsque l’on découvre l’auteur, on n’a pas ces références et ce livre ne me paraît pas le meilleur moyen de se rallier à la cause de James Salter.
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