- Broché: 416 pages
- Editeur : Le Cherche Midi (12 mai 2016)
- Existe en version numérique
- Langue : Français
- ISBN-10: 2749150205
- ISBN-13: 978-2749150208
Quand l’humour dilue les limites entre le bien et le mal.
Gaby a clairement une vie de m…. Elle a été professeur en Colombie : à New York son diplôme et ses compétences n’ont aucune valeur et comme il faut bien manger et se loger, elle subsiste depuis des années en faisant du ménage. Mais pas chez n’importe qui : Mr Zuckerman est un vieil excentrique attiré par la beauté masculine, et surtout très riche. Quand Gaby découvre un brouillon manuscrit dans une poubelle, indiquant le nouveau code du coffre-fort et précisant son contenu, les dés sont jetés, la monotonie désespérante du quotidien ne sera plus qu’un souvenir.
La convoitise n’exclue pas la prudence : l’affaire n’est pas dans le sac, il s’agit d’être riche, mais pas de se faire prendre. Alors il faut faire preuve de mémoire et d’imagination pour concocter un scénario sans danger et faire appel à de vieilles connaissances qui ont déjà eu l’occasion de montrer leurs compétences pour organiser un changement de propriétaire des biens convoités.
Et c’est parti pour des pages d’aventures dignes des pieds nickelés, avec suffisamment d’adresse dans la construction de l’intrigue pour que le lecteur, lui aussi, se pose bien des questions sur le mystère d’un chèque accepté post-mortem, ou la disparition d’un collier…
Il y a un côté Robin des bois dans cette histoire, qui fait que, comme souvent quand les contrevenants sont des petits vieux ou des malchanceux chroniques, on espère réellement qu’ils arriveront à leurs fins. Et compte tenu des concours de circonstances et des maladresses accumulés, il est permis d’en douter jusqu’à la fin, que je ne dévoilerai pas.
Les personnages sont croqués avec finesse et humour, sans sarcasme, mais sans complaisance (L’ex caïd qui organise le casse de telle sorte qu’il puisse tout de même profiter des boulettes de veau de la cantine en est un exemple).
C’est réjouissant, léger, idéal pour une lecture d’été, avec ou sans soleil.
A consommer sans modération.
Il fallait se rendre à l'évidence ; plus le temps passait depuis lundi, plus elle avait de l'énergie . Plus elle s'enfonçait dans le crime, mieux elle se sentait.
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Son trou à rat, son boulot de merde , attendre le métro sur un quai qui sent l'urine, découper des bons de déduction dans le journal du dimanche, les fissures, les fuites, les cafards , tout ce froid, toute cette crasse, l'Amérique peut les garder...
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Pourquoi ne pas donner à son fils le nom de cet aliment sympathique, que tout le monde appréciait ? Après tout, Gwyneth Paltrow avait bien prénommé sa fille Pomme . Biscotte , c'était mieux que Pomme , surtout pour un garçon
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