- Broché: 464 pages
- Editeur : Denoël (11 mai 2016)
- Collection : GRAND PUBLIC
- Existe en version numérique
- Langue : Français
- Traduction (Suédois) :Marianne Ségol-Samoy
- ISBN-10: 2207130479
- ISBN-13: 978-2207130476
C’est un bonbon, un petit plaisir fugace, qu’on se reprocherait même presque, après coup. N’a t-on pas perdu son temps, au détriment de lectures plus denses plus riches, qui laisseront plus de traces. Dépêchons nous d’en dire quelques mots, avant d’avoir tout oublié d’Anita, cette quarantenaire suédoise, déboussolée par le départ de sa fille dans une lointaine ville universitaire.
C’est le début du reste de sa vie: mais qu’en faire? Apprendre à piloter une moto? Prendre les rênes d’une association culturelle moribonde pour organiser une » journée de la ville »? ou faire le ménage d’un appartement pour acariens dépressifs et suicidaires?
Tout est là, il faut s’accrocher pour trouver de l’intérêt au propos. Certes, Anita a quelques gènes communs avec Bridget Jones, mais sans doute moins de reliefs. Le personnage suscite peu d’émotions, malgré ses efforts incessants de lutte contre l’entropie (c’est une façon de dire qu’elle fait le ménage dans sa vie : oui décidément ce roman est un manuel de ménage).
Pas non plus de révélations à caractère sociologique sur l’ambiance d’un clochemerle nordique.
A part le titre, qui allumera les régions cérébrales liées à la mémoire, je crains qu’il rne este peu de chose à distance;
Si la posologie est fixe (464 pages), il n’y a pas vraiment de contre-indications, et pas d’effets secondaires. Quant à l’indication : peut être après un thriller bien dense, qui exige un peu de répit.
Il faut juste que je me souvienne de ne pas sauter sur le prochain titre à rallonge de l’auteur, même s’il inclue des promesses de bibliothèque,.
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