Jennifer Ryan
- Broché: 464 pages
- Editeur : Albin Michel (14 mars 2018)
- Collection : A.M. ROM.ETRAN
- Existe en version numérique
- Langue : Français
- Traduction (Anglais) : Françoise du sorbier
Lorsqu’une formule a fait recette, on voit apparaître dans les années qui suivent des répliques plus ou moins réussies . On change le club littéraire en chorale, on reprend la période historique, et c’est parti pour un échange épistolaire ou des notes de journal pour construire un récit sur une trame fragile.
Mais voilà , la liste des ingrédients n’est pas suffisante pour que le magie opère. Il ne suffit pas que les personnages soient caricaturaux pour les rendre intéressants. Le méchant général, la donzelle écervelée et aguicheuse, le fiancé parfait ou pas, et le mystérieux artiste, n’ont pas un grand intérêt.
Peu de matière en ce qui concerne l’impact de la guerre sur l’Angleterre alors que Churchill prend la direction des opérations, on constate sans surprise que les femmes se retrouvent seules, que les combats font des morts et des blessés.
Quant à l’écriture, sans les titres des chapitres, impossible d’identifier les auteurs des lettres ou confidences de journal par le style .
Ce n’est pas désagréable à lire, mais pas de frissons ou d’émoi à la clé. Cela ressemble trop à une bonne affaire éditoriale pour attirer les lecteurs qui avaient aimé le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, dont la quatrième de couverture revendique l’inspiration, pour que l’on crie au génie.
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