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La lente marche du cataclysme

A. J. Woodwind







  • Broché : 572 pages
  • Editeur : Independently published (13 février 2019)
  • Langue : Français








Tout est réuni pour que la recette fonctionne. Un espace très élargi au delà d’entre univers terrestre étriqué, sans que soit précisé l’envergure et la localisation de ces empires lointains et tyranniques, des personnages dont les pouvoirs relèvent autant de la science que de la magie, un enjeu fondamental, lutter contre la dictature gloutonne qui n’a de cesse de dominer tout ce qui est dominante..

L’histoire commence dans une forêt dont les habitants logent dans la canopée, fuyant le cataclysme depuis la nuit des temps. La sentinelle Wao découvre la présence d’un intrus qui n’hésite pas à s’installer au sol. La rencontre de Mai et de Xao bouleverse l’ordre établi pour le meilleur et pour le pire. 

C’est bien plus tard que l’on retrouve Mai, alors que la  lutte contre l’empire Ferri est violente et illusoire. Les hérétiques subissent des épreuves atrocement douloureuses tandis que la jeune femme si vieille tente de retrouver sa mémoire effacée. 


C’est un roman qui réjouira les amateurs du genre. Mais voilà, c’est un peu trop space opéra pour moi, et dans le domaine de la science fiction , mes goûts  vont plus vers l’anticipation pas trop lointaine et dénuée de super-pouvoirs, avec des repères spatio-temporels qui font écho aux limites de ma logique. 
J’ai du lire bien des chapitres avec une passivité de compréhension , m’accrochant aux épisodes d’action, et à la recherche d’une symbolique qui me parlerait. 

J’en suis désolée, car l’auteur m’a gentiment proposé la découverte de ce roman, et j’aurais aimer pouvoir lui attribuer les cinq étoiles qu’il mérite surement. C’est juste que cela ne correspond pas à ce que je recherche dans la SF.

Il n’empêche que le style de l’écriture est agréable et adapté au récit et que l’auteur fait preuve d’un vrai don de narration et d’imagination. D'autre part, e ne m'y suis pas ennuyée puisque je ne me suis pas rendu compte dans cette version numérique que l'ouvrage comptait presque 600 pages...

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La dégénérescence des tribus pouvait être en grande partie imputée aux polluants remontés par les végétaux et accumulés durant des siècles par les indigènes qui les consommaient. ils avaient engendrés maladies et mutations dans un contexte de consanguinité qui avaient mené à la folie meurtrière des peuplades entières. La végétation était devenue moins toxique avec les siècles mais le mal était fait. 

*

Tout système repose sur un socle. Les empires féodaux reposaient sur l'argent, les démocraties sur les promesses, les tyrannies sur la peur. Ferri reposait sur le mensonge.






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