- Broché : 312 pages
- Editeur : Belfond (4 juin 2020)
- Langue : Français
Le roman millésimé 2020 du prolifique Douglas Kennedy compte l’histoire d’un américain, classe moyenne, étudiant à l’avenir prometteur lorsque l’histoire se met en place. C’est un séjour à Paris, un break avant de se lancer dans le parcours marathonien études-carrière. Sauf que l’escapade va modifier la trajectoire de son destin, en y ajoutant le piment d’une histoire de passion amoureuse, frustrante autant que jubilatoire. La dame est plus âgée que lui, et mène la danse, réduisant leur relation à la portion congrue de cinq à sept répartis au cours de la semaine.
Mais les études l’attendent de l’autre côte de l’Atlantique. Et quoi de mieux pour atténuer les souffrances d’une passion inassouvie que de s’acoquiner à d’autres demoiselles! Oui mais voilà, notre charmant jeune homme a le don de choisir des donzelles un peu frappées…
Ça démarre assez lentement, sur le ton d’une bluette, puis le ton roman change, évoluant vers une intensité dramatique, en lien avec la folie des partenaires du narrateur. Malgré tout, c’est le premier amour qui prime…
Loin des thrillers comme Cul de sac ou Une relation dangereuse, cet opus reste agréable et facile à lire. Avec un bémol sur l’art de s’appesantir sur des détails qui ne font pas avancer l’affaire, comme dans cette scène où le narrateur fait le ménage chez Isabelle, et où l’on a le droit au déroulé et la technique utilisée avec une exhaustivité inutile.
Avis en demi-teinte donc, pour ce roman qui peut cependant être une excellente lecture d’été, de soleil, de vacances.
#Isabellelaprèsmidi #NetGalleyFrance
Entre-temps, j’avais développé une obsession pour la méningite. Je lisais tout ce que je pouvais trouver à ce sujet et j’ai fait jouer quelques contacts afin d’obtenir des rendez-vous avec deux spécialistes de cette maladie, qui m’ont confirmé les dires du docteur Clarke : étant donné l’âge d’Ethan, il était encore trop tôt pour évaluer la gravité des séquelles. Rebecca est sortie de l’hôpital le même jour qu’Ethan, et Rosa a repris son travail chez nous, à temps plein cette fois. Rebecca ne cessait de me répéter que la maladie de notre fils était sa faute ; que si seulement elle n’avait pas travaillé aussi tard ce soir-là…
J’ai tenté de la convaincre que ça n’avait pas de sens, qu’un virus est un virus, et qu’elle n’aurait rien pu faire pour protéger Ethan.
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