- Broché : 192 pages
- Editeur : Buchet-Chastel (15 mars 2018)
- Collection : Qui vive
Entre le documentaire sur la Grande Bibliothèque, et le récit fantastique, l’écrit de Cyrille Martinez semble peiner à trouver son identité.
C’est certes une mine d’or concernant le fonctionnement non seulement de cette bibliothèque mais de toutes les autres, et le mécanisme est démonté par différentes approches. La bibliothécaire, qui n’est pas uniquement cet être asexué et revêche derrière le guichet d’accueil, les lecteurs qui furent diserts jusqu’à ce que le silence leur soit imposé et surtout, mais c’est sans doute la limite de l’ouvrage la parole est donnée à un « jeune livre en colère ». Certes les réflexions que suscitent son intervention sont intéressantes, et pose les vraies questions survenir des livres, mais, même si l'écriture est agréable, le procédé est un peu artificiel.
Qu’en penseront les professionnels de cette filière? Amusés par le procédé qui n’empêche pas que l’analyse soit approfondie et assez exhaustive?
J’aurais sans doute préféré un véritable essai, qui lorsque l’auteur est adroit peut ne pas être un pensum.
Un bon livre de littérature, dit-on, comporte plus de vérité qu'un mauvais livre d'histoire.
*
Un point du règlement interdit les conversations et les sonneries. La nouvelle Salle de lecture tolère le froissement d'une page, les bruits informatiques et bureautiques ; le bruit d'une couchette déchiffrant un code-barres, le roulement d'un charriot transportant des ouvrages, passe encore ; à la rigueur , des documents qui tombent sur la moquette ; la tuyauterie, le souffle de l'air conditionné, on n'a pas le choix ; et les clics sont admis. En revanche, pour le reste, la règle est la suivante, une règle simple, deux mots que tous le monde peut comprendre :
SILENCE BIBLIOTHEQUE
*
Et voilà qu'hier soir, pour la première fois depuis mon entrée dans les collections de la +Grande Bibliothèque, quelqu'un m'a empoigné avec autorité. A son contact, dans sa façon d âme regarder et de me tenir, j'ai cru comprendre que j' l'intéressais. il ne se contentait pas de me feuilleter ; il me lisait vraiment. Son regard était intense, ses doigts étaient fins et habiles, qu'est ce que c'était bon. Au lieunde me repose sur le présentoir, il m'a pris avec lui. Là je me suis dit : celui-là va te lire, tu tiens ton tout premier lecteur!
Il collabore à différentes revues (Minimum rock’n’roll, Le Cahier Critique de Poésie, Nioques, Hapax, www.inventaire-invention.com...). Joue dans deux groupes : FrancePo et Jaune sous-marin. (source Babelio)
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