Del Estras
190 pages
Éditeur : ÉDITIONS DU YÉTI (12/04/2021)
Dans de nombreux romans de science fiction, l ‘évolution de l’humanité ressemble à cela : une élite confinée dans un territoire protégé, des terres extérieures ravagées où survivent les parias, et pour compléter le tableau des dissidents organisés pour lutter contre le pouvoir. Une métaphore de notre société actuelle, avec une peu de technologie en plus, destinée à masquer la vérité crue, au travers du prisme de « lunettes de rêve ».
Contempler l’extérieur à l’abri dans la citadelle est une occupation de routine pour l’adolescent Qal Cunningham, jusqu’à ce que la découverte d’une femme à l’extérieur le décide à franchir les limites interdites.
L’intrigue se tient et on peut en permanence établir une comparaison avec notre monde, les rivalités politiques, les querelles de clocher, les réfugiés, les leurres qui maintiennent le peuple dans l’ignorance, tout y est.
Je ne suis pas aussi enthousiaste que ce que laissent voir les critiques précédentes sur Babelio, qui montrent bien que ce roman mérite qu'on s'y arrête, mais ma réserve n’est en aucun cas lié à la qualité du roman, qui est très bien écrit. C’est juste que le décor m’évoque une ambiance de jeux vidéos, domaine qui m’est totalement étranger, et auquel j’ai du mal à adhérer. Une erreur de casting en quelque sorte.
Je remercie néanmoins l’auteur pour cette proposition de lecture.
Del Estras vivait au temps des pseudo-démocraties, au début du troisième millénaire. Père de quatre enfants et adepte précoce du télétravail, il exerçait une activité d’infographiste et de webmaster. Tout en se produisant parfois en réel comme musicien. Mais surtout, il écrivit Bel-Air, un roman de science-fiction. (source : Babelio)
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