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La femme parfaite. ⭐️⭐️⭐️⭐️


 JP Delaney




  • Éditeur ‏ : ‎ Fayard/Mazarine (7 octobre 2020)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 464 pages
  • Traduction (Anglais) : Jean Esch








Lorsqu’elle reprend conscience sur un lit d’hôpital, elle se rend tout de suite compte que quelque chose cloche. A-t-elle eu un accident ? Est-elle amnésique ? Sa mémoire semble morcelée. Si son mari la rassure, tout va rentrer dans l’ordre, elle perçoit un malaise derrière les silences qui l’entourent. Elle devra faire face rapidement à une réalité sidérante. Elle tentera de reprendre en marche le cours de son existence, son mari, prodige de la créativité numérique à la tête d’une start-up à succès, ses talents d’artiste, et son jeune fils autiste.


Le roman à suspense fonctionne sans aucun doute, le lecteur est pris au jeu de la quête obstinée d’Abbie, qui essaie  de découvrir ce qu’on lui cache et nous entraine dans son questionnement  légitime et mystérieux. 


L’auteur aborde aussi les thèmes de l’intelligence artificielle et de l’utilisation des robots dans l’amélioration de notre vie quotidienne. Avec une théorie étonnante sur les bienfaits de la consommation, qui dit en gros que pour arriver à une société idéale, peuplée de robots aidants, il faut engranger les bénéfices, car « chaque étape doit être financée par les bénéfices de la précédente ».


A travers l’histoire de Danny, l’enfant différent, l’auteur traite de l’autisme, avec une authenticité qui fait comprendre que le sujet est maitrisé car vécu de l’intérieur. L’occasion de parler des thérapies et des théories nombreuses censées soulager les familles et « guérir » les patients. 



Les chapitres se succèdent en alternant les points de vue : Abbie s’exprime par l’intermédiaire d’un narrateur qui s’adresse à elle en la tutoyant, un groupe non identifié raconte en off l’histoire de la start-up. Il faudra arriver au terme du roman pour comprendre cette construction logique. 


Le roman se tient, se lit avec plaisir.


Merci à Babelio et au Livre de poche.







Quand un enfant meurt, c’est une tragédie aux yeux du monde entier. Les parents sont accablés par le chagrin, mais le chagrin peut s’estomper tôt ou tard. Le syndrome de Heller, lui, vous prend votre enfant et le remplace par un inconnu, un zombie brisé qui bave et habite son corps. D’une certaine manière, c’est pire que la mort. Car vous continuez à aimer cet inconnu, tout en portant le deuil de l’adorable petite personne que vous avez perdue.

*

Quand vous travaillez dans la tech, utiliser Google ou Bing, ce serait un peu comme un brasseur de bières artisanales qui boirait de la Budweiser.





Écrivain et journaliste, Anthony Capella a publié plusieurs romans à succès sous les noms de Tony Strong, Anthony Capella et J. P. Delaney.  Il est l'auteur de La fille d'avant









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