Jonas Jonnasson
- Éditeur : Presses de la Cité (7 octobre 2021)
- Langue : Français
- Broché : 456 pages
- Traduction (Suédois) : Laurence Mennerich
- #Doucedoucevengeance #NetGalleyFrance
Le ton est familier dès les premières pages, le style de Jonas Jonasson se reconnait immédiatement, même si le décor planté au départ est dépaysant : la savane africaine ! Mais l'auteur nous a depuis longtemps accoutumé à des déplacements transplanétaires tous azimuts.
Nous découvrons en premier lieu un homme-médecine et sa galerie d’ancêtres. Beaucoup d’humour déjà dans ces portraits, où la naïveté le dispute à l’intelligence.
Partons en Suède où nous ferons ensuite connaissance avec un marchand d’art et son employé aussi cupide que stupide, qui se retrouve père malgré lui d’un enfant métis : les arguments de la mère pour qu’il convienne de sa paternité sont suffisamment pesants pour couper court à toute tentative de négociation. Il ne peut échapper à la charge d’accompagner le parcours de l’adolescent jusqu’à l’âge adulte. Ce qu’il fera avec toute la petitesse dont il est capable.
Le dernier personnage de ce triptyque est un créateur, qui fonde une entreprise, dont le but est de régler les conflits entre voisins, amis, ou au sein des familles…
La présentation des personnages est longue mais jamais ennuyeuse tant la dérision et les traits d’humour rendent la lecture réjouissante.
Mais bien entendu on attend le moment où tout ce petit monde se rencontrera pour le meilleur et pour le pire !
Opus qui ne se démarque pas par rapport aux précédents pour le ton et l’humour. L’auteur nous a accoutumé à voyager à travers le monde, ici les allers et retours se limitent au vols Kénya-Suède, mais avec toujours autant de verve !
Merci à Netgalley et aux éditions Presses de la cité.
Qui disait petite amie sérieuse disait possibilité d'enfants, et Hugo voyait mal quelle joie on pouvait en retirer. Changer les couches d'un petit être qui vous remerciait en vous empêchant de dormir, en quoi cela stimule-t-il la créativité ?*Jusqu'à très récemment, il dirigeait une entreprise fondée sur une idée brillante : convertir en espèces sonnantes et trébuchantes le désir des gens de se nuire mutuellement. Cent pour cent d'entre subissaient une injustice à un moment ou un autre. Cinquante pour cent souhaitaient obtenir réparation. Dix pour cent avaient les moyens de payer. Si seulement 1 % sautait le pas, La Vengeance est douce SA aurait des perspectives d'avenir plus que douces.Jonas Jonasson est un journaliste suédois né en 1961 qui se consacre à l'écriture depuis 2009.
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