- Éditeur : Grasset (22 septembre 2021)
- Langue : Français
- Broché : 432 pages
Certains destins semblent écrits à l’avance, inscrits dans le marbre. Un irrésistible instinct gouverne leur trajectoire. Et c’est le cas pour Maïco, Marie-Claude Vaillant-Couturier. Avant de découvrir sa biographie, son nom évoquait le vague souvenir d’une existence médiatique, qui correspond , je l’ai redécouvert aux cours des pages, à la période où elle fut présidente de l’Assemblée nationale dans les années 90. Mais à l’époque je n’imaginais pas qui se cachait derrière la femme politique.
La jeunesse est peu remarquable, hormis la détermination farouche qui l’anime, c’est une jeune fille de bonne famille côtoyant des célébrités. Cependant l’engagement est assez précoce, séduite à la fois par les idées et par l’un des chefs de file du parti communiste, Paul Vaillant- Couturier, qu’elle épousera quelques jours avant de devenir veuve !
On retiendra aussi le militantisme actif auprès d’un parti dont les idées séduisantes sur le papier, promettant des « lendemains qui chantent » révèle bien vite ses failles, que la jeune femme refuse d’admettre. C’est aussi ce militantisme qui lui vaudra d’être déportée et de passer quatre
ans dans les camps de la mort, qu’elle n’a pas quittés au moment de leur libération pour venir en aide aux détenus encore sur place, et prendre part à leur évacuation. Une cause qu’elle défendra tout au long de sa vie.
Une vie hors norme, remarquable et louable, et une excellente enquête d’Yseult Williams, qui relate avec beaucoup de talent l’itinéraire de Maïco, avec une écriture vivante, reflet de la profonde admiration que suscite cette héroïne.
En 2008, elle a lancé et dirigé le magazine Grazia et relancé en 2013 le magazine Lui aux côtés de Frédéric Beigbeder.
Elle est depuis septembre 2015 rédactrice en chef de l'émission Le Grand Journal sur Canal+.
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