Julia Kerninon
Après Liv Maria, qui avait touché un grand nombre de lecteurs, Julia Kerninon publie un court récit, au moins partiellement autobiographique, sur la difficulté d’être mère.
C’est un cri du cœur, la confession d’une somme de rancœur et d’angoisses qui semblaient destinées à être écrites un jour. Des douleurs de l’accouchement aux incertitudes d’être apte à assumer la responsabilité et le pouvoir de vie et de mort sur un petit être qui n’a rien demandé, les renoncements nécessaires mais générateurs d’amertume , tout cela est évoqué.
Quelques invraisemblances, résultats possibles de la subjectivité des souvenirs ou de la fiction mêlée au vécu atténuent l’impact émotionnel des confidences.
Je préfère Julia Kerninon dans la fiction, avec la force qu’elle sait donner à ses personnages, force peut-être d’ailleurs tirée de cette passion qui l’anime, passion de la création et résultante des influences de sa propre vie de femme et de mère, qui n’est pas un long fleuve tranquille, ni pour elle, ni pour la plupart des femmes depuis quel le monde est monde.
87 pages L'iconoclaste 6 janvier 2022
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