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Le botaniste ⭐️⭐️⭐️

 Jean-Luc Bizien











Fresque tonitruante sur fond d’espionnage écologique, qui appuie là où ça fait mal : le poumon vert de la planète, l’Amazonie est la proie d’investisseurs qui se fichent totalement des conséquences de leurs actions, tant que le profit est à la clé. Pourquoi se soucier de la destinée d’une humanité dont on ne fera plus partie dans quelques décennies ?


L’action se situe en 2023, alors qu’un réquisitoire accuse le cupide Mackenzie  de crimes écologiques. Mais le procès n’aura pas lieu : quatre membres du jury sont enlevés juste avant les débats. Quatre plus une : une jeune fille venue accompagner sa mère pour une tout autre raison..


Le commando a été terriblement efficace et a déjoué tous les plans de protection mis en place. 


Pendant ce temps un véhicule désuet surplombe la canopée, avec à ses commandes un être mi-homme mi-monstre, vénéré par les Indiens.


Les kidnappés se réveilleront au sein de la jungle : toute la gamme d’émotions de la colère à l’émerveillement animeront le petit groupe.


A la lecture, on éprouve le sentiment d’assister à une projection d’un film d’action mouvementé, agité, rocambolesque. Tout  aurait été limpide si j’avais pris le temps de lire en détail la couverture. Il ne s’agit pas d’une oeuvre  princeps mais d’un roman écrit à partir du scénario du film Poumon vert et tapis rouge !  


La cause est juste, mais ça ne fonctionne pas sur le plan littéraire. Trop de scènes de combat, trop de retournement de situations ! Trop aussi de ressuscités d’entre les morts…et trop de paragraphes Wikipédia. 


464 pages Fayard 16 mars 2022

#LeBotaniste #NetGalleyFrance 



Le soleil était déjà haut dans le ciel. Sous les frondaisons, la température ne cessait d’augmenter. L’air chargé d’humidité, serait bientôt suffocant. William s’interrompit, plissa les paupières en direction de la canopée et considéra un instant les colonnes de lumière qui transperçaient le feuillage. 




A bien y songer les dossiers étaient comme des oignons : on pelait une couche d’abord, puis une seconde et on pouvait procéder ainsi jusqu’au coeur. Il suffisait de ne pas avoir peur des larmes et de s’armer de patience pour parvenir à ses fins.



 Mus par une irrépressible curiosité et une crainte instinctive, les jurés s’étaient rapprochés. Fascinés, ils étudiaient le visage du visiteur qui, sous la lueur des lampes frontales, semblait constitué de vieux parchemins…ou sculpté dans une roche ancienne, à la manière des divinités impies des tribus disparues.






Jean-Luc Bizien est un auteur de romans policiers, de science-fiction, de fantasy, de littérature jeunesse, de livres-jeu.

Il écrit également sous les noms de plume Sean McFarrel et Vuk Kovasevic.








Merci à Netgalley et aux éditions Fayard 

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