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La mémoire de l'eau ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

 Miranda Cowley Heller











Au cours d’une soirée familiale festive, à Cap Cod, proches et  amis se retrouvent autour d’un barbecue. Ellie s’éclipse à la fin du repas, rejointe par Jonas, son ami d’enfance. Le couple se laisse envahir par la passion qui les unit depuis toujours. 

Alors pourquoi Ellie a t-elle épousé Peter, mari et père modèle, à qui elle a donné trois enfants ? Que s’est-il passé pour que Jonas et Ellie ne puissent faire leur vie ensemble ?


Pour le savoir, il faudra retourner en arrière, et le récit de cette soirée évolue en parallèle avec celui de l’enfance d’Ellie, les multiples mariages de leurs parents, les amitiés au bord de l’étang, les relations avec Anna, la soeur d’Ellie, et l’irruption de Conrad, un demi-frère répugnant et odieux…On sait que rapidement que celui-ci mourra accidentellement, tandis qu’un lourd secret continue à peser sur les consciences.



Dans ce premier roman où la nature occupe une place de choix, dans ce décor sauvage qui permet aux familles aisées de venir se ressourcer d’une vie trépidante, Miranda Cowley Heller retrace l’histoire d’une famille autour d’un secret terrible. Famille complexe car les parents de la narratrice ont des fonctionnement de couple particulièrement mouvementé et les enfants sont ballotés de maison en maison, au gré des idylles de leurs géniteurs. 

La maison de bois qui donne son titre à la version anglaise The Paper palace en est d’autant plus précieuse, point d’ancrage et haut lieu de souvenir d’enfance.


C’est aussi l’histoire d’une passion profonde, éternelle, mais impossible. Pour des raisons que l’on découvrira peu à peu.


Premier roman très réussi, pour son ambiance, pour cette image que l’auteur restitue des États- Unis sur une cinquantaine d’année, pour le cadre naturel du récit et pour la construction qui ménage le suspense. Et pour le choix des personnages, nombreux et bien incarnés. Une autrice à suivre.


528 pages Presses de la cité 18 Août 2022

Traduction (Anglais) : Karine Laléchère

#LaMémoiredeleau #NetGalleyFrance





Dans la famille de ma mère, divorce est un mot de cette lettre comme un autre. Un mot qu'on pourrait facilement remplacer par dommage ou tant pis. Ses deux parents se sont mariés trois fois.


*

Je ne comprends pas qu'on est besoin d'un diplôme en communication. C'est comme si on faisait des études pour manger. Ou manger.


*


Je sais que toutes les familles malheureuses le sont chacune à leur façon, mais là, pendant quelques heures, je veux juste une putain de Famille Heureuse.








Miranda Cowley Heller a grandi à New York dans une famille d'artistes, d'écrivains et d’éditeurs. La mémoire de l’eau est son premier roman






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