Cécile Cayrel
Samuel fait face à la commissaire Delair, qui semble déterminée à lui extorquer des aveux, pour ce crime perpétré dans son appartement. La victime a été égorgée. C’était un homme solitaire, récemment viré de son poste chez Truffault. Les nombreux aquariums qu’il entretenait chez lui ont atterri chez Samuel puisqu’il venait aussi de perdre son logement… après une première tentative de suicide. Samuel ne comprend pas qu’on veuille l’impliquer. Jacques s’est suicidé, un point c’est tout. Mais la commissaire n’y croit pas. Cependant, elle accepte de subir la logorrhée de Samuel, qui est le roi des détours et le maniaque du détail… Le lecteur sera aussi un témoin de ses dires, pour son plus grand bonheur !
Car Samuel a un petit quelque chose hors des clous , qui fait tout son charme et crée un bonheur de lecture. Contrairement à la commissaire, on en redemande. D’autant que nous aussi, nous sommes persuadés de l’innocence de ce narrateur, et que nous ne souhaitons pas que devant nos yeux dépités se produise une erreur judiciaire.
C’est drôle, décalé, réjouissant. Et ce n’est pas tous les jours qu’un poisson clown devient la vedette d’un polar !
Merci à Babelio et aux éditions de la Tribu pour ce service de presse.
252 pages LaTribu 5 janvier 2025
Masse critique Babelio
Oui, j'avais bu de l'alcool, l'essentiel de ma vie, c'est-à-dire de mes 13 ans à mes 29 ans, elle a dit que 13 ans, c'était jeune pour débuter, et je lui ai dit qu'elle ne connaissait pas le Finistère.
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Dans une de ses lettres, il fait allusion aux fata morgana, ces mirages que l'on observe parfois sur la mer les jours de chaleur et qui font croire à des montagnes, des châteaux lointains. Ceux qui les voient sont persuadés de leur existence. En gros ce n'est pas celui qui raconte qu'il faut demander si son histoire est vraie.
Cécile Cayrel a étudié le droit à Rennes. Aveu de tendresse est son deuxième roman.
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