- Format : Format Kindle
- Taille du fichier : 774 KB
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 436 pages
- Editeur : Versilio | Editions Anne Carrière (13 décembre 2012)
- Vendu par : Amazon Media EU S.à r.l.
- Langue : Français
- Existe en ebook
La dernière page de L'Ombre des morts se referme une fois l'affaire qui en constitue l'intrigue complexe résolue (ou presque). L'histoire débute par le transfert d'un criminel de haut vol, qui malgré la maladie qui le ronge pourrait encore contrarier les projets d'anciens complices, à tel point qu'il est exécuté sur les quais de la Gare du Nord dans un cafouillage total, qui augure de sérieux ennuis avec les bœufs-carottes pour la petite équipe précaire du commissaire Marion dont le fief réside en cette gare (la lecture concommitante de Proust influencerait-elle mon écriture?....). Qui a tiré? Qui était cette femme qui a détourné l'attention des forces de l'ordre en s'immolant avec une arme blanche? Voilà de quoi occuper Marion et ses collègues. Pourtant Marion se concentre sur un autre problème : la disparition d'une jeune femme signalée par des affichettes un peu partout dans la gare, alors qu'aucun proche ne s'est manifesté. Troisième facette de l'intrigue : Marion est amoureuse et l'objet de sa passion a disparu sans crier gare ( mauvais jeu de mot dans ce décor !).
On a là un écheveau bien emmêlé : il faudra toutes les facultés d'intuition et une ténacité sans borne pour que notre commissaire, très diminuée intellectuellement par sa passion amoureuse, arrive à résoudre les mystères de cette histoire complexe. Et c'est là que le bât blesse. Tout repose sur des déductions hasardeuses (que 3 jeunes femmes discutent de leur boulot de parfumeuses autour d'une table de 4 dans le train n'implique pas forcément qu'il en existe une quatrième, manquante, et qui serait la jeune femme des affichettes....) Et c'est dommage car le rythme du récit est bien mené et les dialogues tout à fait crédibles.
Un autre bémol : on a l'habitude certes dans les polars d'avoir à faire avec des enquêteurs cassés, névrosés, marginaux mais géniaux. Ici l'équipe entière est atypique, c'est peut être beaucoup.
Lecture par conséquent mitigée pour un polar qui m'a pris pas mal de temps pour arriver au bout, parce qu'il manquait ce petit plus qui crée une attraction irrésistible condamnant le lecteur à passer des nuits écourtées et à consacrer le moindre temps libre pour revenir au roman en cours
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