- Broché: 528 pages
- Editeur : Fleuve éditions (3 mai 2018)
- Existe en version numérique
- Langue : Français
Mr Thilliez bénéficiant d’une cagnotte confortablement garnie de bons points d’appréciations, d’un permis à point intact, la légère déception éprouvée lors de la lecture du Manuscrit inachevé n’entamera pas sa cote d’estime.
Pourquoi ce manque d’enthousiasme? L’intrigue est intéressante, la disparition d’une jeune fille, dont le meurtre sera revendiqué par un tueur en série, et qui laisse ses parents anéantis. Puis des événements et des détails viennent mettre le doute sur la mécanique bien huilée de cette histoire. Des indices semés là pour brouiller les pistes. Et il y en aura beaucoup de ces chemins de traverse qui ne mènent nulle part. Un peu trop?
Les personnages sont nombreux. Je n’ai pas accroché avec le flic hypermnésique. La mère de la jeune victime force l’admiration devant son obstination; mais même son métier d’auteur de polar ne m’a pas complètement séduite.
La construction avec un polar dans le polar n’est pas exploitée jusqu’au bout. Et c’est dommage.
Enfin la résolution du mystère utilise un artifice déjà vu et revu.
Ce n’est pas non plus une punition, j’ai apprécié de voir progresser l’intrigue et de me perdre dans les chausse-trapes savamment déposées pour mieux nous piéger, mais les ficelles sont un peu grosses, et on est loin de Sharko et de Camille que j’ai tant aimés.
On ne peut pas être tout le temps sublime, allez, on oublie et on attend le suivant.
Un roman est un jeu d'illusions, tout aussi vrai que faux, et l'histoire ne commence à exister qu' moment où vous la lisez.
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