On la trouvait plutôt jolie

Michel Bussi

• Broché: 464 pages
• Editeur : Presses de la Cité; Édition : 01 (12 octobre 2017)
• Existe en version numérique
• Langue : Français

Si vous aimez les embrouilles et si vous faire balader de façon moyennement honnête dans une intrigue confuse, alors ce roman est pour vous! Le personnage central Leyli, homonyme approximative de celle que chanta Pierre Perret, est certes sympathique, attachante, et suscite l’empathie d’emblée. Même si le côté secret caché est un peu agaçant. D’autant qu’il est assez peu crédible, finalement, le secret.

AFFICHER LE SPOILER

Comment trois enfants, dont un d’un mètre quatre-vingt-dix, peuvent-ils vivre dans un appartement seulement en imagination, sans qu’aucun voisin ne s’étonne de ne jamais les avoir vu, pendant plusieurs années ?

Ce n’est pas la seule invraisemblance.

AFFICHER LE SPOILER

Comment les flics de Marseille ont-ils été informés quasi en temps réel du meurtre commis à Dubai ?

Toutes ces questions seraient peut-être résolues par une relecture attentive, mais franchement , c’est suffisamment long comme ça pour ne pas avoir envie d’y retourner.

Certes la cause des migrants est déclinée de façon humaniste et bienveillante, mais sans grande créativité littéraire.

Je passe sur les approximations (les huitres ne sont pas des crustacés !) et les contresens, (cf les groupes sanguins).

J’avais plutôt aimé Un Avion sans elle, un peu moins les Nymphéas noirs, mais là, ce roman signe la fin de d’une lecture en série. C’est trop alambiqué et incohérent pour avoir envie de suivre l’intrigue.