- Broché: 350 pages
- Editeur : HC éditions (8 février 2018)
- Collection : Roman
- Existe en version numérique
- Langue : Français
- Traduction (Anglais) : Cindy Colin Kapen
Comment faire pour s’immiscer au coeur des événements qui ont constitué des moments marquants de notre histoire au point de la modifier à tout jamais sans espoir de retour? Comment au mieux analyser les faits, pour rétablir au besoin les vérités établies? C’est très simple…il suffit de d’utiliser les ressources du voyage dans le passé!
C’est la spécialité de St Mary, qui recrute des historiens pour les envoyer en mission là où la curiosité ou la nécessité les réclament.
Pour l’historienne Madeleine Maxwell, dite Max, le projet est enthousiasmant, même s’il faut faire ses preuves au départ au coeur d‘une équipe pas toujours cordiale. Comme dans toute équipe soumise à une hiérarchie, la concurrence est rude et les inimitiés se dévoilent parfois là où on ne les attend pas.
Après une petite mission d’entrainement pour Londres alors que les flammes du grand incendie de 1666 détruisent le coeur de la ville , et une courte incursion dans la guerre des tranchées au début du vingtième siècle, c’est le Crétacé et ses sauriens gigantesques qui va accueillir Max et son équipe, et l’aventure ne se limitera pas à l’observation d’une nature exubérante aux beautés insoupçonnées.
C’est très ludique, déjanté, et malgré tout intéressant sur le plan historique. La différence avec les aventures de Thursday Next qui se baladait dans les pages des chefs d’oeuvre de la littérature, dans les romans de Jasper Fford, est qu’ici , le maître mot des chefs de mission est de ne pas interférer sur les événements passés pour ne pas modifier le cours de l’histoire. Impossible donc de amener des preuves matérielles ou de sauver des objets d’une destruction imminente, sauf si….
Beaucoup de plaisir donc et le bonheur de savoir que quatre tomes sont d’ors et déjà traduits et que trois autres le seront sans doute un jour.
Vous savez certainement, ayant étudié à Thirsk, qu’il existe un site jumeau – l’institut St Mary de
recherche historique – une organisation qui, je pense, pourrait intéresser quelqu’un qui, comme vous, préfère une existence moins structurée. Leur travail penche plutôt vers le côté « historique » de la recherche historique. C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment.
*
J’avais 9 ans. Je venais de passer un Noël atroce. J’étais au fond de mon placard, assise sur un objet non identifié. Je me suis un peu tortillée et j’ai extirpé un petit livre –Henry V et la bataille d’Azincourt. Je l’ai lu et relu jusqu’à ce qu’il tombe presque en morceaux. Je n’ai jamais su d’où il venait. Ce petit livre a suscité chez moi mon amour de l’histoire.
*
— Attendez une seconde, a dit le chef Farrell. Je suis de permanence cette semaine et je veux voir si l’alarme incendie se déclenche.
Nous avons attendu, mais aucune sonnerie ne se faisait entendre.
— C’est mauvais signe, non ? ai-je demandé.
Il a soupiré.
— Non, ça veut juste dire qu’ils ont encore retiré les piles.
Aucun doute, cet endroit allait me plaire.
Jodi Taylor est auteure de fantasy.
Elle a travaillé pour le conseil du comté de Yorkshire du Nord pendant près de 20 ans, notamment comme responsable de bibliothèques.
En 2013, elle publie son premier roman, "Un Monde après l'autre" (Just One Damned Thing After Another), le premier tome de la série "Les Chroniques de St Mary's" (The Chronicles of St Mary's).
Elle vit dans le Gloucestershire.
Elle a travaillé pour le conseil du comté de Yorkshire du Nord pendant près de 20 ans, notamment comme responsable de bibliothèques.
En 2013, elle publie son premier roman, "Un Monde après l'autre" (Just One Damned Thing After Another), le premier tome de la série "Les Chroniques de St Mary's" (The Chronicles of St Mary's).
Elle vit dans le Gloucestershire.
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