- Broché : 360 pages
- Editeur : Editions Harlequin (2 octobre 2019)
- Collection : &H
- Langue : Français
Après deux romans graves, et plombants, la nécessité d’un peu de légèreté se faisant ressentir comme une urgence, la masse critique privilégiée me proposant Qu’est-ce qu’elle a ma gueule, dont le titre à lui seul augure d’une fantaisie promise apparût comme un peu de lumière dans ce ciel gris d’automne.
Oui, mais voilà, il y a légèreté et légèreté.
L’humour annoncé était bien aux rendez-vous, ceux que se donnent les deux héros de la farce, le superbe flic beau mec, intelligent et musclé, et la nana dont le corps sublime est vite occulté en raison d’un visage dont la proéminence principale luit comme un phare au milieu d’une nuit océanique sans lune. Ce n’est pas pour rien que depuis l’adolescence, le surnom de Tronche de cake la poursuit sans répit.
Ces deux-là ont de plus de graves conflits d’intérêts puisque que la demoiselle est apprentie à des mafieux notoires.
Et donc, au cours d’un mariage dont elle est l’organisatrice, Gina se fait piéger doublement au jeu débile d’une Kisscam, et c’est le début d’un match de Je t’aime moi non plus, où ces deux là se fuient autant qu’ils se désirent (les conséquences physiologiques de cette communication infraverbale sont largement explicitées) jusqu’à consommation (là aussi, déclinaison exhaustive de la trophicité des muqueuses, et des boucles réflexes qui commandent des phénomènes physiologiques pouvant être accessoirement impliqués dans la reproduction, qui occupent un pourcentage non négligeable du nombre de pages du roman).
En conclusion, je remercie Babelio et les éditions Harlequin, de m’avoir permis de me rendre compte que la romance érotique, ce n’est pas pour moi, même après de sombres récits ou Thanatos terrasse Eros.
Ford Hartigan.
Un flic. Bien bâti, musclé – mais pouvant quand même bouger les bras. Sexy, solide et, sans surprise, bien au-dessus de sa catégorie.
*
Alors qu’elle elle avait été appelée « lapin » pendant longtemps à cause de ses dents en avant. Elle croyait qu’une fois les bagues enlevées tout ça ne serait plus qu’un lointain souvenir, mais c’est alors qu’elle s’était vu affubler d’un autre surnom, bien pire : Tronche-de-Cake. Pourquoi ? Parce que, si elle était bien foutue, son visage, lui, était laid.
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De tous les hommes du monde, ils auraient dû être les derniers à tomber dans le panneau du sexy-égale-bonne. C’était des flics après tout. Ils passaient leurs journées plongés jusqu’au cou dans des affaires où des gens attirants et séduisants n’étaient en réalité que des fosses septiques radioactives. Et pourtant ces deux débiles ne voyaient pas plus loin que la surface, ce qui expliquait probablement pourquoi leur équipe n’obtenait aucun résultat.
Avery Flynn est américaine et auteure de romances
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