- Broché : 334 pages
- Editeur : JC Lattès (2 janvier 2020)
- Collection : Littérature française
Au départ, l’histoire d’un enfant mal aimé, et même pas aimé du tout, que la mère en détresse finit par laisser aux bons soins d’Augustine, son arrière grand-mère, qui vit dans une petite maison aux Forêts. L’enfant y trouve une stabilité et une affection qui lui ont jusque là manquées. Puis vient le jour où l’oiseau doit quitter le nid pour rejoindre ses congénères étudiants. Augustine ne fait plus partie de ses priorités, il sera toujours temps de l‘emmener à la mer…Mais quand on vit avec une certaine idée de l’éternité, et que cette éternité s’interrompt brutalement, l’évidence s’impose, il faut retrouver ses racines.
A la suite de la catastrophe qui a tout détruit, (comme dans la Route de McCormack), Corentin prend la route, ou ce qu’il en reste, pour tenter de retrouver Augustine. C’est un chemin de sidération plus que de désespoir. Le trajet est compliqué et douloureux, mais le but sera atteint. Des retrouvailles inattendues seront la base d’un nouveau départ, pour quelle destination?
Le roman se lit sans déplaisir, mais m’apporte pas vraiment de nouveauté sur le thème du post-apocalyptique. Les cadavres partout, les hordes d’humains prêts à tuer pour un peu de nourriture, mais prêts aussi à violer et massacrer sans une once de remords, quelques rencontres plus positives.
La seconde partie, avec la reconstruction d’un futur incertain reste peu plausible du fait de sa durée et des conditions de survie, mais pourquoi pas?
C’est bien entendu très désespérant et d’autant plus que l’on sait bien q’un jour un tel scénario pourrait très bien bouleverser le cours de nos existences déjà bien menacées par un truc microscopique qui rafle sur son passage les plus fragiles de nos proches.
Pas déplaisant mais impression de déjà vu.
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