- Broché : 144 pages
- Editeur : VERDIER (22 août 2019)
- Collection : Chaoïd
Avant que j’oublie est le vibrant hommage d’une fille à son père défunt, une déclaration d’amour filial à un homme qui malgré tout a fait preuve d’insuffisances caractérisées sur le plan de la famille. Même si les violences étaient essentiellement dirigées vers son épouse, les enfants ont été les témoins et les victimes collatérales des troubles du comportement liés à une alcoolisation chronique avec des pics délétères.
Mais c’est son père, dont elle découvre des secrets en tentant de faire l’impossible tri, et de ce que cela représente de se débarrasser de tous ces objets qui sont autant de souvenirs, sans avoir l’impression de jeter avec tout ce fatras l’âme de la personne disparue.
C’est un récit très authentique et rédigé d’une écriture percutante, un vrai sens de la formule et des dialogues nature. Et la lecture en est très agréable
Cela reste un ouvrage qui semble s’apparenter à ces écrits à fonction thérapeutique pour l’auteur, le titre en est le témoin, pour ne pas oublier. Ce qui n’est pas utile pour le lecteur qui n’a pas connu le personnage, au risque de se retrouver de position de voyeur d’une intimité qui lui est proposée sans arrière pensée.
L’auteure montre ainsi dans cette première publication un vrai potentiel d’écriture avec une voix singulière que l’on attendra avec plaisir pour une autre oeuvre.
Elle reçoit le Prix du Livre "Inter 2020".
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