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Chambre 128 ❤️

Cathy Bonidan 




  • Broché : 288 pages

  • Éditeur : La Martinière (17 janvier 2019)
  • Langue : : Français
  • Existe en version numérique






C’est l’histoire d’un manuscrit, découvert dans la table de chevet d’un petit hôtel finistérien, avec en prime quelques vers ajoutés à la main sur les dernières pages. Anne-Lise ne peut se retenir de le lire, avec plaisir, mais lorsqu’elle fait part de son souhait de le restituer à son auteur, elle découvre que le roman n’a pas été oublié par celui-ci… Et c’est le début d’une histoire à l’envers pour tenter de remonter l’itinéraire de ces pages, qui semblent avoir eu une influence non négligeable sur tous ceux qui  les ont eues entre les mains. 



Eh bien voilà, c’est fait! Il aura fallu attendre la fin juillet pour qu’enfin un livre déclenche un coup de cœur cette année ! Merci à ma libraire préférée de m’avoir fait partager son émotion en évoquant les romans de l’auteur. Après avoir beaucoup aimé Le Parfum de l’Hellébore, j’ai adoré Chambre 128!


Et cette intrigue en elle-même passionnante, est sublimée par  l’utilisation de la forme épistolaire, que l’auteur maitrise parfaitement. Les personnages entrent dans la danse et les liens se créent, au gré des confidences, et des résurgences des blessures du passé. On n'est riche que de ses amis, dit la chanson, et les amitiés que l’on voit naitre à travers les échanges  sont de celles qui résisteront à tout.



On aurait presque envie en refermant avec émotion les dernières pages de se réapproprier cette forme désuète d’échange, si riche de latence et bien plus profonde qu’un mail ou d’un SMS.



Très belle découverte et le bonheur d’avoir le plus récent des romans de l’auteur pas loin dans ma pile.




Nous rêvions d'un texte dont la lecture dévierait la colère des coeurs blessés, briserait la haine qu'on éprouve pour l'inconnu, chasserait les nuages qui passent prématurément des rides sur des visages encore jeunes, un texte qui pourrait provoquer des rencontres improbables entre les gens.
Ne lève pas les yeux au ciel ! j'ai abandonné cette utopie depuis plus de trente ans, mais lorsque je corresponds avec les personnes qui ont lu le livre de Sylvestre, je retrouve mon enthousiasme de lectrice et je crois à nouveau au pouvoir des mots.


*

Je prie pour que le dénouement soit à la hauteur du roman, car, finalement seul l'épilogue confère aux oeuvres leur grandeur et leur pérennité.

*

Si tu décides de rester dans le déni, je ne t'embêterai plus avec ces considérations, mais si tu hésites, penses à ces yeux gris qui orneraient à merveille ton salon breton et s'accorderaient sans fausse note avec la mer qu'on aperçoit de ta fenêtre. Je sais que tu es toujours sensible aux arguments concernant la décoration de ton intérieur et en définitive, les hommes valent-ils la peine qu'on les considère autrement ?



Cathy Bonidan
 est institutrice près de Vannes en Bretagne. 

Elle a écrit plusieurs romans avant de se décider à publier son premier texte sous le pseudonyme de Mel Pilguric.

En 2015, elle obtient le Prix Concours monBestSeller pour son roman "Double Voie" (écrit sous le nom de Mel Pilguric).  

Son roman "Le Parfum de l’hellébore" rencontre un grand succès en 2017, décrochant 11 prix littéraires.



   


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