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La dixième muse ⭐️⭐️⭐️

 Alexandra Koszelyk



  • Éditeur : Aux Forges de Vulcain (15 janvier 2021)
  • Langue : Français
  • Broché : 288 pages
  • Première sélection Prix Orange






C’est à partir des amours nombreuses de Guillaume Apollinaire qu’Alexandre Koszelyk construit ce roman lyrique.


Le narrateur perd quelque peu le contact avec la réalité à la suite d’une déambulation au Père-Lachaise. De l’attitude de son chat, au prénom de sa compagne, de multiples indices le contraignent à penser qu’il est en lien spirituel avec l’auteur du pont Mirabeau. C’est ainsi, de signes en signes, que les passions  successives du poète sont évoquées, à partir de ses poèmes et de ce que l’on connait de sa biographie.


Une dernière partie consacrée à Gaïa, la dixième  muse  et se décentre  peu à peu du mythe de la création de la Terre pour en arriver au destin d’Apollinaire, et de sa connexion avec la nature est particulièrement les arbres.


C’est un roman beaucoup plus lyrique que A  crier dans les ruines, qui permet à l’auteur de témoigner de l’étendue de sa culture littéraire. 

L’écriture est travaillée, recherchée mais accessible.


Une façon agréable et originale  d’aborder la biographie du poète.




C’est là, ça serpente, caché de tous, sous nos pieds, à l’image de ces millions de fourmis qui peuplent les forêts, ça monte lentement, en silence, comme ces chants que personne n’entend, les feuilles se gorgent puis éclatent comme un feu d’artifice qui prendrait tout son temps. Fil ténu relié au reste du monde qui monte en cadence jusqu’à l’explosion finale. Bientôt, les feuilles bordent l’allée de leurs verts flamboyants et forment une arche protectrice.

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C’est là, ça serpente, caché de tous, sous nos pieds, à l’image de ces millions de fourmis qui peuplent les forêts, ça monte lentement, en silence, comme ces chants que personne n’entend, les feuilles se gorgent puis éclatent comme un feu d’artifice qui prendrait tout son temps. Fil ténu relié au reste du monde qui monte en cadence jusqu’à l’explosion finale. Bientôt, les feuilles bordent l’allée de leurs verts flamboyants et forment une arche protectrice.

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C’est là, ça serpente, caché de tous, sous nos pieds, à l’image de ces millions de fourmis qui peuplent les forêts, ça monte lentement, en silence, comme ces chants que personne n’entend, les feuilles se gorgent puis éclatent comme un feu d’artifice qui prendrait tout son temps. Fil ténu relié au reste du monde qui monte en cadence jusqu’à l’explosion finale. Bientôt, les feuilles bordent l’allée de leurs verts flamboyants et forment une arche protectrice.







Alexandra Koszelyk est professeure de Lettres Classiques.
La Dixième Muse  est son deuxième roman.






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