François Médéline
- Éditeur : 10 X 18 (4 mars 2021)
- Langue : Français
- Poche : 198 pages
- Première sélection Prix Orange
La fin d’une guerre ne signifie pas, loin de là, un retour immédiat à des jours apaisés. Les règlements de compte, les erreurs de jugement qui entraînent des réajustements de dernière minute troublent ces périodes. Le commissaire Duroy, missionné dans le Vercors pour transférer une espionne, s’attarde finalement sur le secteur : une femme a été violée, tondue et tuée, et un italien tatoué risque fort d’être désigné comme le coupable idéal, et subir les conséquences d’une épuration extra-judiciaire brutale et aveugle. Et ce d’autant plus que la vengeance ainsi assouvie est une aubaine pour protéger les vrais coupables.
L’histoire est romancée, mais s’appuie sur des éléments autobiographiques, comme l’explique l’auteur en exergue.
Le récit rend bien compte de l’ambiance trouble et malsaine de cette période. De l’occasion unique pour des invisibles de se retrouver dans la lumière en tant que héros auto-proclamés, aussi dangereux que dérisoires.
Mené comme une enquête policière, le roman reste cependant un témoignage historique. Si la lumière est faite sur le crime rapporté, combien d’autres sont resté impunis?
Intéressante lecture, belle écriture.
Il émigre à Romans-sur-Isère à onze ans. Il y suit ses études secondaires et fait son apprentissage du rugby et du grec ancien.
Il est diplômé de l'Institut d’Étude politique de Lyon où il a été chargé d'enseignement et de recherche (en particulier en sociologie politique).
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