Coline Gatel
- Éditeur : Préludes (5 mai 2021)
- Langue : Français
- Broché : 496 pages
#LeLabyrinthedesfemmes #NetGalleyFrance
Si le roman débute dans les bas-fonds de Londres, le coeur de l’histoire se déroule à Lyon. Nous sommes en 1898. Sous la colline de la Croix-Rousse, dans le labyrinthe qui serpente en sous-sol, un amas de cadavres de femmes est découvert. L’équipe du Professeur Lacassagne, avec ses méthodes révolutionnaires s’appuyant sur les découvertes scientifiques les plus récentes, tente de résoudre cette enquête.
Félicien Perrier, l’épave rapatriée d’Angleterre tente d’exorciser ses démons et bien aidé par Sigmund Freud lui-même, il s’attèle à la tâche.
Irina, une journaliste au passé douloureux se mêlera à l’enquête, après avoir séjourné de son plein gré dans un asile psychiatrique où l’on enfermait à la moindre incartade des femmes qui subissaient alors des traitements (dans les deux sens du terme) inimaginables.
De nombreux rebondissements font avancer l’enquête, qui sert de prétexte à une description de la vie quotidienne de cette fin de dix-neuvième siècle : l’apparition du vélo, du téléphone, et bien sûr les théories de la psychiatrie, assorties des traitements absurdes qui en découlent.
J’ai plus apprécié cet aspect que l’enquête elle-même, d’autant que le coupable m’a semblé facile à repérer.
J’ai bien aimé l’écriture, non dénuée d’humour, et animée d’une belle vivacité.
Merci à Netgalley et aux éditions Préludes.
L'acte marital sous la contrainte du serrement lui apportera l'apaisement nécessaire. Je vous le promets. Dois-je vous citer notre très grand Virey qui disait que, privé de sperme, la femme reste proche de l'enfant ? Ce même enfant qui, une fois procréé, s'avère un remède souverain pour calmer les âmes les plus fantasque.s N'oublions pas que ces dernières sont conçues pour cela. Ne contrarions pas la nature… Le professeur avait hoché la tête avant de prendre définitivement congé.*–Oh, mon belin ! Rigola-t-elle. J'suis pas une poutronne ! Un peu de tenue ! On va pas chougner pareil que des mottets !*Perrier attrapa dans son sac une lampe que l'on disait de poche. Un nouvel engin venu tout droit d'Angleterre et connu seulement des initiés. Elle fonctionnait grâce à une énergie emmagasinée dans des réceptacles hermétique que l'on nommait piles. Sa particularité était sa puissance. Elle était bien plus forte que de nombreux quinquets. Presque identique aux ampoules alimentées par l'électricité.Coline Gatel-Chol est une écrivaine, spécialisée dans le roman noir à tendance psychologique.
Après des études en Histoire, elle s’essaie très jeune au journalisme avant de se tourner vers la publicité et les métiers du livre dont l’édition.
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