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Nous, les magnifiques

 Julie de Lestrange




  • Éditeur : Fayard/Mazarine (21 avril 2021)
  • Langue : Français
  • Broché : 368 pages










Alexandre est au top de sa carrière, dans son agence de communication, très impliqué, ne comptant pas ses heures, et n’économisant pas son énergie. Pendant que son épouse assure l’intendance, et gère le quotidien d’une famille ordinaire, en parallèle avec son emploi de fonctionnaire. Jusqu’au jour où elle est remerciée, et contrainte à quitter ses collègues lors d’une cérémonie de départ ratée, préparation de réveillon oblige, un soir de 31 décembre.


 C’est sans doute l’occasion de réfléchir sur son parcours, et de prendre un peu de temps pour elle. Mais le destin en décide autrement. La fatigue accumulée, la crainte pour le niveau de vie de la famille, et l’angoisse de ses antécédents familiaux lui font perdre pied et la plongent dans un abime de découragement et de dégoût général qui a tout d’une dépression. 

C’est tout un microcosme à flux tendu qui s’écroule : le couple en fait les premiers frais.  L’opportunité d’un stage de remise en forme lui permettra de faire le point.



Ce roman reflète bien les écueils de la vie de famille et du statut de femme, qui doit à la fois assurer les rôles d’épouse, de mère et d’actrice de la vie active ! Avec toutes les conséquences qui en découle : lassitude, dépit, découragement devant l’ampleur de la tâche et le peu de reconnaissance. Si le monde du travail est sans pitié, celui de la famille fait preuve d’un aveuglement doublé d’une  mauvaise foi inouïe !


Les personnages sont des archétypes des quarantenaires de notre société du 21è siècle, qui se débattent avec ce que l’évolution des moeurs a engendré d’incongruités. 


Julie de Lestrange dresse avec tendresse et empathie le portrait de ses personnages, des gens ordinaires emportés dans le tourbillon de la vie, ni coupables ni innocents. 


Je remercie l’autrice pour sa confiance.




C'est drôle.
Plus jeune, je considérais les amis de mes parents comme des héros, des êtres irréductibles et merveilleux.
Je les jugeais fins et spirituels, ces adultes qui menaient une vie trépidante, faite de responsabilités, de loisirs, de projets. je les admirais depuis un coin de la salle à manger, en pyjama, avant d'aller me coucher. Ils avaient le vin gai. 

*

Je ne me souviens pas d'avoir jamais ressenti une telle pression pour une soirée de réveillon. Au début, Anouk s'est moquée de moi,  clamantque ce n'était qu'un dîner et que j'étais fou Allier. Elle a changé d'attitude lorsque je lui ai montré le carton d'invitation.

*

Le cœur qui me ramène des Cévennes marque son terminus à Paris. J'ai prévu d'aller passer la nuit chez mon cousin Marco, qui habite la grande banlieue, avant de rejoindre mon domicile le lendemain. Une pause qui ressemblerait à une période d'adaptation. J'ai besoin de parler. Je ne peux garder pour moi ce qui s'est produit avec David. Marco m'écoutera et, chose précieuse, sans prendre aucun parti.






Julie de Lestrange a surtout écrit pour la télévision, le théâtre et le milieu du spectacle. 

Elle est auteur de textes et spectacles pour des événements destinés aussi bien au grand public qu’à des personnalités. 
Après Hier encore, c’était l’été, son premier roman, sont parus Danser encore et Nous, les magnifiques





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