Maud Simonnot
- Éditeur : L'OBSERVATOIRE (19 août 2020)
- Langue : Français
- Broché : 165 pages
Comme souvent lorsque les critiques nombreuses et élogieuses ont précédé la lecture, le risque est d’attendre trop d’un roman plébiscité.
C’est pourquoi, même si l’histoire est attendrissante et les personnages sympathiques, je suis restée sur ma faim quant à L’enfant céleste, enfant qui occupe finalement une place relativement restreinte dans la narration, consacrée aux états d’âme de sa mère, qui se remet d’une rupture amoureuse.
On aurait aimé passer plus de temps avec ce jeune enfant dont les obsessions lui ouvrent un regard profond sur le monde qui l’entoure, loin des standards de l’instruction ordinaire.
Le charme et la poésie de l’écriture en font une parenthèse de douceur mais peut-être manque-t-il un peu de relief ? Et l’intégration à la narration de l’histoire de Tycho Brahe, si elle est intéressante reste un peu artificielle.
C’est un joli récit, mais qui n’est pas parvenu à m’émouvoir et pour lequel je suis restée en attente d’un développement concernant l’enfant, développement qui n’est pas venu.
Autrice de "La nuit pour adresse", son premier roman, Maud Simonnot a aussi publié deux anthologies au Mercure de France : "Le goût de la forêt" et "Le goût de la nuit".
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