Robert Silverberg
Cela fait des années qu’il survit dans ce labyrinthe infernal, protégé par des mécanismes qui rendent hautement périlleux l’accès au coeur de l’ouvrage. Pas question pour lui de quitter cet endroit et sa solitude, qu’il préfère au risque de révéler son infamie à d’éventuels interlocuteurs. Seul sur cette planète vidée de ses occupants, il vit des jours tranquilles, sans apaisement mais sans contrainte de voisinage. Alors, lorsque débarque une mission qui a clairement l’intention de l ‘approcher dans un but qu’il ignore, l’homme s’apprête à lutter contre cette intrusion.
Que lui veulent-ils ? Il le saura bientôt.
Dans un décor de science-fiction comme l’on savait en construire dans les années 70, l’intrigue a tout pour plaire. Les relations interhumaines sont analysées avec finesse et l’histoire se tisse avec une adresse qui attise l'intérêt du lecteur.
L’importance du décor est capitale : cette histoire pourrait se dérouler de nos jours, ou dans un passé lointain, avec un héros solitaire et antisocial que l’on vient supplier de rendre service car il es le seul à détenir le secret d’une pratique. C’est un thème classique. Le fait de de transposer dans un futur si lointain que les distances se mesurent en années-lumière, ajoute une dimension de rêve et d’imagination passionnante.
Très belle découverte de cet auteur dont je compte explorer les autres parutions
307 pages J’ai lu 2003
- J’ai l'impression que vous nous venons de perdre un autre robot, dit Rawlibs
– Oui, opina Boardman. C'est d'ailleurs le dernier. À partir de maintenant, nous allons commencer à perdre des hommes.
*
Ils voient que nous avons des villes, que nous avons des vaisseaux cosmiques. Cela ne prouve-t-il pas notre intelligence ?
–Les castors construisent des barrages, dit Rawlins. Et ce n'est pas pour cela que nous signons des traités avec eux.
Robert Silverberg est un romancier et nouvelliste américain né en 1935.
Il remporte à 20 ans le prix Hugo de l'auteur le plus prometteur. Cette première consécration l'entraîne dans un travail considérable avec, en quelques années (période 1957-1959), l'écriture d'au moins 200 histoires courtes ou nouvelles et une dizaine de romans, la plupart alimentaires, sous de nombreux pseudonymes.
Un auteur que je commence tout juste à découvrir et dont j'ai d'autres livres à lui dans ma pile à lire. Celui dont tu parles, je ne l'ai aps encore lu.
RépondreSupprimerSinon, j'ai beaucoup aimé "L'homme programmé".