Francis Guèvremont
C’est sur une déflagration que s’ouvre le roman Le paradoxe de la lumière ! Une explosion a emporté une dépendance de la propriété où Judith Durancy avait installé son laboratoire de recherche. Les ruines du bâtiment sont curieusement découpées, à l’emporte-pièce. Ce qui intrigue les enquêteurs qui s’intéressent à cet événement, c’est que l’on retrouve le cours de la chercheuse à des centaines de kilomètres de là !
Le mari endeuillé trouve une clé USB sur laquelle la chercheuse avait écrit un journal. Il découvre alors tout un pan caché de la vie professionnelle de sa femme.
Si la trame scientifique s’appuie sur les données physiques qui régissent le temps et l’espace, (et dans ce domaine, on peut me raconter n’importe quoi, je gobe tout !) une part non négligeable est consacrée au couple, à la vie à deux, qui peut s’étendre sur des dizaines d’années, sans que l’on puisse pour autant prétendre connaître son partenaire !
Un romand de science fiction qui se lit sans déplaisir.
192 pages Forges de Vulcain 27 septembre 2024
Judith était une théoricienne, elle était fascinée par les propriétés de la matière, mais sa curiosité n'allait pas au-delà. Il savait aussi qu'elle le travaillait depuis de nombreuses années au développement d'un mystérieux appareil.
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La vitesse de la lumière. Je crois avoir trouvé le moyen de faire voyager un véhicule plus vite que la lumière.
Francis Guévremont est né à Montréal. Il a fait des études de lettres aux États-Unis et y a enseigné la littérature à l'université. Il vit en France depuis 2009. Il a notamment traduit William Morris.
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