Erik Orsenna
Ravie de me rendre à Venise sans emprunter ces immeubles flottants pour une simple escale, j’espérais un voyage qui ne fut finalement pas conforme à mes attentes.
Plutôt agréablement surprise de me retrouver en compagne de Vivaldi, et de Da ponte, qui sont des personnages tout à fait fréquentables et sur lesquels j’ai certainement beaucoup à apprendre, je me suis un peu perdue dans les méandres de l’imagination de l’auteur, au point de ne plus savoir quel était le but. Sur fond de combat écologique, il pointe du doigt le désastre que fut la construction de la Sérénissime que son million de « bricole » , désormais en train de mourir lentement.
Le massacre écologique est sans doute le thème le plus tenu du roman, qui est tout de même un peu foutraque, difficile à suivre et c’est bien parce que Orsenna, on l’aime bien, et que le roman est court que je suis allée au bout.
160 pages, Robert Laffont 5 septembre 2024
De quel manque, de quel vide a surgi chez Lui, au cœur de son éternelle tranquillité, cet irrépressible besoin ? Créer une planète, on peut comprendre, mais pourquoi la peupler de fous ?
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Dans nos guerres modernes, on voudrait croire que ce sont les nations qui s'affrontent, comme avant. C'est oublier les forces de l'ombre, les entreprises géantes, plus puissantes que les états, les mafias des trafics illicites, bien plus riches, les fraternités religieuses, dans les convictions sont folles, peut-être, mais bien plus affirmées que nos patriotismes usés, sans parler de ces conglomérats baptisés « réseaux sociaux ».
Né en 1947, Erik Orsenna, de son vrai nom Éric Arnoult, est un auteur français. Il est membre de l’Académie française, depuis 1998.
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