Gilles Marchand
- Broché: 260 pages
- Editeur : Aux forges de Vulcain (25 août 2016)
- Collection : Littératures
- Existe en version numérique
- Langue : Français
Curieux récit, aux confins du rêve et de la poésie, du réel désespérant et du conte philosophique. Inclassable. La référence à Boris Vian n’est pas usurpée.
L’auteur sait distiller les détails avec parcimonie , juste pour titiller la curiosité du lecteur, embarqué dans une histoire où l’on peut perdre pied ou tête.
C’est l’histoire d’un secret , dissimulé derrière une écharpe rebelle. C’est l’histoire d’une groupe d’amis que la solitude réunit soir après soir dans un bar. c’est l’histoire d’un comptable qui peu à peu et malgré lui libère sa parole.
Il y a un crescendo dans l’imaginaire. De la concierge absente à l’ancien commando qui creuse des galeries dans l’accumulation des ordures, des quelques habitués du caf » à une foule en délire, l’auteur fait appel à l’absurde et c’est ce qui fait tout l’attrait de la narration.
Belle découverte, qui incite à retrouver cette plume originale et débridée .
Une superbe ambiance dans le métro aujourd'hui : les gens chantaient , tapaient dans leurs mains, se serraient dan les bras , dansaient. Des confettis volaient entre les wagons, des couples s'accouplaient, des paralytiques marchaient, des hôtesses de l'air volaient dans les couloirs, un raton lavait, un valet bavait, un abbé basait, un dadais se dandinait d'un aire innocent, les mouches volaient à reculons,, les journaux étaient imprimés de toutes les couleurs, les balayeurs vidaient les poubelles sur le sol, les contrôleurs remboursaient les billets , et le conducteur n'autorisait la descente des passagers qu'entre les stations. En partant les passagers s'échangeaient leurs numéros de téléphone se promettant de remettre ça sur la ligne 12 le lendemain
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