Voilà une grosse nouvelle ou un petit roman, qui en une cinquantaine de pages nous fait partager les aventures mouvementées de 2 petites frappes genre pieds nickelés, de policiers malchanceux, d’un savant fou qui a trouvé une substance capable de rendre ultra-performant les chimpanzés dans le but de mettre fin à la suprématie de l’homme sur cette terre. On n’est pas vraiment dans un polar, car si le récit est peuplé de flics et de méchants, il n’y a pas vraiment d’enquête mais plutôt de l’action et des revirements de situation.
Tony (fortement impliqué dans le titre du récit) et Mattéo s’introduisent violemment dans un commissariat pour délivrer deux «amies» dont dépendent leurs revenus. Elles n’y sont pas mais ils font la connaissance du garde du corps du professeur Pongus, qui est recherché par la DGSE en raison de ses travaux visant à émanciper les chimpanzés. Les 3 hommes s’échappent sans les copines puisqu’elles sont dans un autre commissariat. Deuxième intervention musclée, pour rien : les deux filles les larguent. Mais cela leur permet d’apprendre que le fameux professeur est interné dans une hôpital psychiatrique : Il suffit de le faire s’échapper et toute la bande chemine vers l’Allemagne après avoir récupéré les animaux dans un zoo pour que le professeur présente ses travaux lors d’une conférence sur les primates. Qu’arrivera-t-il à l’issue de cette présentation publique?.....
Les personnages sont très typés et pourraient être des héros de bande dessinée. Saint Antoine serait-il une référence au célèbre commissaire de Frédéric Dard?
Beaucoup d’action et de dialogues donnent un caractère très énergique à l’ensemble. Même si ce n’est pas le type de récit qui constitue la base de ce que je lis habituellement, je ne me suis pas ennuyée du tout.
Merci beaucoup pour ta critique ! Je suis très touché.
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