- Broché: 336 pages
- Editeur : Robert Laffont (7 juin 2018)
- Collection : LA BÊTE NOIRE
- Existe en version numérique
- Langue : Français
- Traduction (Anglais) : Cécile Ardilly
Le titre ouvre la porte à de multiples possibles. Et on pourrait noter en premier lieu l’échange des places dans la chronologie des chapitres de ce thriller domestique. Eh oui , encore une fois, on a cette bizarre impression d’une déconstruction postérieure à une rédaction linéaire d’un fait divers banal qui vient modifier la trajectoire d’une liaison adultère elle aussi fort banale.
Cette tendance universelle des thrillers devient lassante , d’autant que le risque est grand que l’artifice masque une écriture au mieux banale, au pire indigente, tant l’attention du lecteur est détournée de la forme pour se consacrer à la recherche d’indices qui permettent de comprendre le noeud de l’intrigue. Mais là encore l’artifice est malhonnête : ce sont juste les éléments occultés par le déroulement anachronique choisi qui créent le suspens et non pas de subtils éléments cryptés dans la narration, comme savait le faire la reine du polar Agatha Christie.
Bien entendu, sur le moment, on se laisse capter par l’histoire , tant le cerveau du lecteur est fait de telle sorte que la moindre possibilité d’une énigme à résoudre enclenche des processus très addictifs de spéculation intellectuelle. On passe donc un bon moment, mais on en retire fort peu.
Ce pourrait être l’argument d’un téléfilm, de ces productions mineures qu ‘on oublie à peine vues. Pas de quoi stimuler la mémoire à long terme.
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