- Broché: 336 pages
- Editeur : Belfond (15 mars 2018)
- Collection : Littérature étrangère
- Existe en version numérique
- Langue : Français
- Traduction (Anglais) : Chloé Royer
Pas de surprise avec ce deuxième opus; On retrouve Alice, cette fois à Dublin. Ambiance pintes et Guiness sur fond de guerre de religion. A propos de pinte, elle m’inquiète Alice, qui allume clope sur clope et picole sans modération…
Le choc culturel est important pour la jeune femme, mais elle a des resources pour s’adapter. Amitiés, amour, études constituent son lot quotidien et la routine aurait pu endormir le lecteur si Carly, l’étudiante disparue après un harcèlement à la fac, ne débarquait pas sans crier gare dans la vie et la chambre exiguë d’Alice! Rebondissements, nouvelles de la famille, tout recommence.
On éprouve le même plaisir de lecture que dans le premier tome (par conséquent si l’on a pas aimé le premier, il est fort probable que celui-ci produira le même ressenti).
Et l’auteur est assez adroit pour créer le manque en toute fin du volume : difficile de ne pas se plonger immédiatement dans le troisième.
Quand on vient à Dublin pour la première fois, mieux vaut éviter le mois de janvier. À moins d'aimer vivre dans l'obscurité permanente et le froid pénétrant, sous la grisaille, dans une ambiance morose à vous donner des envies de suicide.
*
Critiquer l’état du pays faisait aussi partie du jeu, du moins jusqu’à ce qu’un étranger ait l’audace de proférer une petite remarque négative : un fervent nationalisme reprenait alors le dessus. Et malheur à qui osait mentionner les Anglais – sauf, bien sûr, dans les cercles anglo-irlandais raffinés, où régnait toujours une certaine nostalgie pour l’esprit british, renforcée par l’influence encore prégnante de siècles d’histoire.
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