- Broché: 460 pages
- Editeur : Rivages (28 août 2019)
- Collection : LITTERATURE ETR
- Existe en version numérique
- Langue : Français
- Traduction(Anglais) : Olivier Deparis
Pas de surprise : on est d’emblée dans une histoire familiale américaine, dans le milieu universitaire, avec ce qu’il faut de dysfonctionnement de couple, d’obstacles dans la carrière professionnelle, et de malentendus récurrents.
Qu’est-ce qui peut faire l’originalité de ce roman, et distinguer l’histoire de la famille Alter de toutes celles qu’on l’on a pu parcourir ces dernières décennies? Les personnages et surtout le pivot de l’affaire, le père, qui tente de réunir ces enfants, plusieurs années après le décès de son épouse, avec des intentions pas forcément louables…A la fois pitoyable et agaçant, mais malgré tout attachant par ses obsessions, sa mauvaise foi et son entêtement maladif.
Certes, l’ironie fuse au cours des pages, et personne n’est épargné : Andrew Rider égratigne ses personnages avec affection et ce qu’il faut d’indulgence pour les rendre sympathiques. Mais le récit est bavard et certaines séquences sont interminables, sans être indispensables à la compréhension de l’ensemble. C’est un peu mou. Rien à voir avec la fulgurance d’un Pat Conroy.
Cela reste une lecture divertissante mais sans doute pas inoubliable.
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