Constance Joly
- Éditeur : Flammarion (6 janvier 2021)
- Langue : Français
- Broché : 194 pages
- Première sélection Prix Orange
Il suffit d’à peine 200 pages pour rendre un hommage bouleversant à un père parti trop tôt, victime d’une autre pandémie.
C’est l’enfant, puis l’adolescente et enfin l’adulte qui nous confie ses questions, ses doutes, ses drames, si proche d’un père, dont l’image se brise parfois sous le regard des autres, de ceux qui ne peuvent comprendre.
Constance est si jeune lorsque ses parents se séparent, qu’elle ne mesure pas ce qui a été révélé. La vie en alternance entre une mère anéantie et le couple que forme son père et son « copain » ne représente rien d’autre que de nouvelles habitudes. Mais l’enfant qui grandit subira les injures et la honte de se démarquer du groupe grégaire et normé des adolescents.
Puis viendra le temps de la maladie, du déni à l’agonie, et son cortège de souffrance et d’incertitude.
C’est un récit extrêmement émouvant, celui d’un amour inconditionnel pour ce père qui pour cesser de se renier, a dû briser son couple construit sur des mensonges, et braver les critiques qu’elles soient familiales ou sociétales.
C’est aussi le combat de ces 35 millions de morts, inévitables avant que la prévention et les thérapeutiques adaptées ne ralentissent l’hécatombe.
De la souffrance, certes, mais aussi de l’amour, pour un récit poignant qui m’a ému profondément.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire