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Le Royaume de Mûla

 Daniel Delomez




  • Editeur: LIBRINOVA (27 mai  2020)
  • Langue: Français
  • Broché: 198 pages









Bhoga, la cité omnipotente règne sur l’ensemble des êtres qui vivent sous son emprise, et traque sans relâche les renégats encore imprégnés de traditions anciennes méprisables. Les rebelles cependant ne renoncent pas et la violence se généralise dans les terres éloignées de la mégalopole.


Pour contrôler ses sujets, le Réseau, vendu comme un organe d’information, mais agissant comme une entreprise de lavage de cerveaux et un bon moyen de repérer les rebelles potentiels 


Mohey Ilkan décide d’aller à la rencontre de son père, qui devait initialement les rejoindre eau coeur de la grande cité. Lorsqu’il le retrouve le vieillard est très fragile et lui confie dans un dernier souffle l’existence d’un royaume perdu…

On pressent le rôle important de sa soeur +Tara, dont on fait la connaissance rapidement dans ce tome.


Il est difficile de d’apprécier l’intérêt d’une saga juste sur un premier tome. Celui-ci est largement consacré à la quête de Moley ilkan, vers le royaume perdu, mais le contexte de traque généralisée, de guerre entre les troupes du pouvoir centrale et les « subversifs, » font de cet épisode un récit de voyage en terre hostile, émaillé de rencontres dont on ne peut totalement mesurer les implications. C’est globalement prometteur.


L’auteur  apparait comme très imprégné par cet univers et possède bien ses personnages. 


Même dans un contexte de guérilla, les scènes ne sont pas d’une violence extrême, et on n’est pas non plus confronté à des scènes de sexe explicite, et je me pose la question de la cible : lectorat jeunesse ou jeune adulte ?









A Samkassa, le soleil faisait pâle figure derrière l'épais nuage de pollution stagnant en hauteur à longueur d'année, un voile de saleté que la terre trop longtemps maltraitée avait vomies vers les étoiles pour témoigner de la forfaiture humaine. Une couche de nuisances qui n'avait pas seulement modifier le climat, devenu froid et humide, mais qui était source de fortes perturbations électromagnétiques susceptible de déstabiliser les aéronefs. Les systèmes de communication, impactés par le phénomène, en perdirent leur fiabilité, à tel point que les autorités durent repenser la navigation aérienne en réduisant l'altitude des vols et en imposant un retour à la navigation à vue.  Les lancement d'engins spatiaux furent également suspendu. Le risque d'en perdre le contrôle était grand car le nuage toxique brouillait les signaux en provenance de la terre. Et c'est pour remédier à ce dysfonctionnement que de grands travaux 

furent mis en chantier.


*



Avant de mourir mon père a évoqué un royaume perdu qui se trouverait sur le toit du monde. C'est mot est Mohey Ilkan qui m'a rapporté ça. Or Bogha, c'est bien connu, se considère comme le centre du monde… Et ce qui est au centre peut-être vu, par analogie comme étant au sommet.





Daniel Delormez




"Militaire pendant cinq ans, j'ai ensuite enchaîné différents métiers dans le secteur des assurances et de la grande distribution, avant d'entrer au Quai d’Orsay pour y travailler la plus grande partie de ma vie, à l'étranger dans les postes diplomatiques et consulaires, et à l'administration centrale à Paris. Je me suis retiré sur mes terres il y a quelques années, sur un lopin de 400 mètres carrés dans la région parisienne."











2 commentaires:

  1. Je vous remercie de votre commentaire. Sachez cependant que les fautes ont été corrigées et n'apparaissent plus dans l'exemplaire que j'ai sous les yeux.
    Cordialement
    Daniel

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